Fiche moto Royal-EnfieldSuper Meteor 650 2023 Costume indien
Ou custom ?!? Si le style ne sied pas à tous les motards, il n’en reste pas moins que c’est un genre très prisé tout autour de la planète et qui séduit bien plus qu’on ne pourrait parfois l’imaginer.
Le constructeur Indien Royal Enfield ne s’y est donc pas trompé en dévoilant la Super Meteor 6 et demi au dernier salon Eicma à Milan, en novembre, la grande sœur de sa petite Meteor 350.
Développée sur la base du twin éprouvé de 648 cm3, déjà utilisé sur les Continental GT et Interceptor de la marque, cette Super Meteor 650 se positionne comme un élégant cruiser de moyenne cylindrée. Le bicylindre en ligne est doté d’un refroidissement air/huile et développe une puissance maximum de 47 ch pour un couple de 52,3 Nm. Il satisfait ainsi aux normes imposées pour la compatibilité avec le permis A2. Il possède une boîte à six rapports, un embrayage multidisque et une transmission par chaîne, rien que du très classique et éprouvé.
Le cadre, constitué d’une épine dorsale en acier, a été développé par les ingénieurs britanniques de Harris Performance, comme cela est de souvent coutume chez Royal-Enfield. Le but de ce châssis a été d’abaisser au maximum le centre de gravité afin d’offrir une maniabilité de bon aloi. Avec son empattement de 1500 mm et sa longueur total de 2260 mm, cette moto offre une silhouette assez allongée. Sa fourche inversée de 43 mm et son double amortisseur arrière offrent respectivement un débattement de 120 et 101 mm, portant la hauteur de selle à 740 mm. Le poids annoncé avec 90% de carburant (réservoir de 15,7 l) et d’huile s’élève à 241 kg, ce qui n’est pas rien, certes, mais cet embonpoint devrait se faire oublier grâce à justement à cette géométrie basse. La dimension contenue du pneumatique arrière, de 150/80 x 16, devrait également participer à la maniabilité de l’ensemble.
Le freinage ne sera pas celui d’une MotoGP, avec un simple disque à l’avant de 320 mm pincé par un étrier double pistons, et un disque de 300 mm à l’arrière pincé de la même manière, mais devrait convenir à l’usage pour cette machine à la puissance raisonnable et à la philosophie apaisée.
La Super Météor est en outre équipée d’un élégant tableau de bord constitué de deux cadrans circulaires, celui du compteur intégrant en son centre un écran LCD où s’affiche toutes les données et informations nécessaires à la conduite.
Enfin, l’argument massue de ce nouveau cruiser Royal Enfield restera bien entendu son prix,contenu, au regard du tarif du reste de la gamme. Un prix qui approcha sans l'atteindre les8 000 €.
A noter qu’une version plus orientée tourisme sera également proposé au catalogue avec une bulle haute, un dossier passager et une selle plus accueillante pour le passager.
Pour les plus jeunes, l'appellationde ce custom est évidente : on reprend l'idée de la Meteor et on améliore tout avec un plus gros moteur, plus d'équipements, plus de cachet.
Sauf qu'il y a un précédent. Le constructeur avait déjà une Super Metor 700 à son catalogue dans les années 50. Une machine qui possédait elle-aussi un twin parallèle ; mais de 692 cm3. Ce qui lui permettait de sortir 36 ch pour seulement 190 kilos. Elle sera remplacée par l'Interceptor en 1962.
par Michaël Levivier
Crédit images : constructeur