Fiche moto Triumph1050 SPRINT ST 2007 L'empire des trois
Triumph a compris que son succès résidait dans son originalité. Sa réputation passe avant tout par sa motorisation. Un 3 cylindres, ça le fait. De la Speed triple à la Rocket III, le tri équipe une bonne partie de la gamme pour le bonheur de beaucoup. Un moteur comme ça, c'est à la fois du couple partout, de l'allonge, un bruit envoûtant et un caractère plaisant.
La Sprint ST accueille la nouvelle version de ce bouilleur : 95 cm3 de plus pour un cubage atteignant désormais 1050 cm3, une puissance montant à 125 bourrins et plus de couple disponible plus tôt. Ce moulbif a vraiment de beaux jours devant lui.
Sur la Sprint 2005, les ingénieurs brittons ont utilisé le chiffre 3 tant qu'ils ont pu. 3 cylindres dans le propulseur, 3 tuyères d'échappement, 3 optiques, 3 cadrans indicateurs... Hinckley cultive sa différence. Suivant la mode des pots sous la selle, le constructeur récupère l'idée et l'arrange à sa manière. 3 flûtes s'abritent sous la selle, dans un style à la fois proche et différent de celui de la MV-Agusta F4. La vie de la machine est surveillée par un ensemble de 3 cadrans qui constitue le bloc d'instrumentation, classe et complet. Quant au regard... Méchante, futuriste, la ST fronce les sourcils. Ses 3 optiques de phare sont installés dans un support aux formes étranges. Piqué à un vaisseau de la série TV "Stargate" ? On dirait en tout cas...
Fini les formes apaisantes et teintées de charme anglais du modèle précédent. Le coup de crayon initié sur la Daytona 600 a guidé le concepteur de la nouvelle Sprint - Des angles, des lignes tendues : la silhouette s'aiguise. Le style de l'Aprilia Futura a choqué au début. La clientèle l'a boudé mais maintenant, la VFR et la Sprint le copient.
Cette refonte esthétique s'accompagne de changements sur la partie-cycle. Cadre, monobras et fourche (peints en noir) sont nouveaux. Cette dernière est aujourd'hui complètement réglable, tout comme le mono-amortisseur arrière (l'ancienne Sprint ne proposait que la précharge à régler).
Disponible en bleu ou gris argent dès février 2005, la 1050 Sprint ST entend bien ne plus être une rivale pour la 800 VFR mais bien lui piquer sa place de leader. Et pourquoi pas ?
La Sprint n'aura jamais aussi bien porté son nom. Cette nouvelle génération ne se fait pas prier pour décaler avec entrain les aiguilles du compteur vers la droite. Modèle de choix dans la catégorie sport-GT, la Triumph a décidé de s'orienter vers plus de sport. Attitude qui se vérifie dès les premiers tours de roues, quand on découvre la position de conduite : bien que confortable et secondée par une selle bien foutue, elle nous rappelle que ce sont bien sur des bracelets et pas sur un guidon que se "reposent" les poignets. L'appui est sensible mais rien d'exagéré, surtout en comparaison des pures machines sportives. Les jambes sont un peu plus pliées mais cela reste très léger.
Maintenant qu'on croise à plus de 150, on se pose d'autres questions. La protection est très convenable, les suspensions assurent, mais ce nouveau moulin, a t'il autant de punch que ses caractéristiques semblent le suggérer ? On va vite le savoir. Il suffit de tourner la poignée dans cette zone de mi-régimes pour bénéficier de bonnes reprises puis de laisser partir le compte-tours. Pas tout de suite ; il faut d'abord avaler cette courbe qui se dessine à plus de 200 à l'heure. On fonce et la Sprint nous régale de sa stabilité. Ah, ça se resserre... Tant mieux : la 1050 prend de l'angle et pas qu'un peu. On peut modifier la trajectoire sans combattre et en l'accompagnant d'une lichette de frein arrière. Autrefois tare génétique des machines de Hinckley, celui-ci est aujourd'hui beaucoup plus convaincant. Principe des vases communicants, le freinage avant est, lui, un peu moins probant ; C'était pourtant une des grandes qualités des Triumph. Attention, ce ne sont pas non plus des disques de bois pincés par des éponges... Non, il manque juste un peu de puissance, et pis aussi, il aurait été un peu plus incisif que ça n'aurait pas déplu.
On sort du virolo et le régime est bien descendu. On va pouvoir juger des montées en régime. L'horizon se dégage et la Sprint s'y engouffre. Le trois pattes parcourt l'intégralité du compte-tours avec un bel entrain. Du muscle, des watts, la moto n'en manque pas. Ce qui est dommage, c'est l'aspect plus policé de ce moulin. Ca pousse, mais de façon plus linéaire que l'ancienne 955. Moins expressive ? C'est relatif - Emmenez la un peu dans les tours, embrassez les compteurs, et la Sprint accroche les 260 km/h. Et alors, y a rien, là !?!
En comportement routier, la moto se montre digne, facile et agile. On la place sans effort puis elle s'occupe de la route avec rigueur et efficacité. En dynamique, rien à dire, la ST est très forte. Coté GT, moins de salut. Sauf en piochant dans les accessoires. Avec un jeu de valises (bien large), des poignées chauffantes, une selle en gel et un GPS, vous pouvez transformer la Sprint en vraie routière. Mais ce qui est navrant, c'est la disparition du coffre sous la selle. Ben, ils l'ont casé où la trousse à outils ? Dans un vide-poches creusé dans le flanc droit du carénage. Possibilité de transport de la Sprint : un passager, des outils, un paquet de clopes... et pis c'est tout !
Admettons qu'elle est ait un peu perdue en caractère moteur ; elle a en revanche gagné une sacrée personnalité esthétique. Elle mise d'avantage sur ses aptitudes sportives tout en conservant cette philosophie du compromis qui font d'elle une "VFR anglaise". Un comportement plus virulent nous aurait bien intéressé. Mais ça, Triumph l'a gardé pour sa nouvelle Speed Triple.
Bien que la Sprint ST 1050 ait largement convaincu de ses qualités, cela n'a pas empêché Triumph de se repencher dessus. Quelques modifications renforcent son coté GT. Les panneaux de carénage sont revus pour améliorer l'isolation thermique. Une selle retouchée et un guidon plus haut et reculé rehausse d'un cran le niveau de confort. La bulle haute, auparavant en option, ainsi que les valises font à présent partie de l'équipement en série.
Changements apportés depuis le modèle 2007 :
• Système d’injection séquentielle multipoint deuxième génération pour un démarrage plus performant et des économies de carburant
• Conforme à la norme Euro 3
• Guidon plus haut pour une meilleure ergonomie de pilotage
• Bulle plus haute et valises sur le modèle standard
• Panneaux latéraux relookés pour une meilleure isolation thermique du pilote
• Selle pilote re-profilée
M.B - photos constructeur
Facile à piloter pour une machine de ce gabarit. (210 kg à sec)
6.4 l en cycle urbain
6.1 l en cycle mixte
5.5 l en cycle voyage
Machine sûre et efficace, moteur utilisant pleinement la plage 1500 - 9500 tours.
Les défauts ?
- freinage manquant de mordant (corrigé fin 2006 début 2007)
- éclairage lenticulaire trop compact et ciblé
- des pbs de régulateur
Note : 5/5 Répondre à Flap
Le plaisir que procure cette moto reste intact avec les années. Les seuls changements effectués sur mon sprint sont : un top case et la bulle haute du catalogue triumph.
Accessoirement, mon concessionnaire a fait quelque chose pour le pb de la chaleur au niveau de la jambe droite. Même si le défaut n'a pas disparu, il est fortement atténué, et je peux désormais rouler en ville en été sans cuire...
En ce qui concerne les consommables, et en considérant que je fais 70 km de route/autoroute et 10 km en ville quotidiennement - Le Kit chaine a été changé à 40000 km, les pneus Z6 tiennent sans problème les 15000 km (18000 pour les derniers) et les plaquettes de frein font encore preuve d'efficacité à 20000 km. J'ai plutôt une conduite coulée et ma consommation oscille entre 7,2 et 7,5 l/100 suivant mes humeurs.
Le moteur reste un monument du monde moto, il est plein en bas et devient rageur au fur et à mesure que le régime augmente. Même bridé à 100 cv, il a tout : élasticité, rage, sonorité, souplesse, puissance, couple.
J'ai essayé la version 2008, il y a quelques jours et je peux dire que la moto n'évolue que sur des points de détail, preuve qu'elle était bien née. Le changement le plus marquant étant (selon moi) la position de conduite, le guidon étant un peu plus haut, il génère un appui moins prononcé sur les poignets. Il ma semblé qu'elle était plus maniable, mais ceci est peut-être dû à l'usure différente des pneus. En clair, le modèle 2005 n'est pas supplanté par le 2008.
Aller... je vais la garder encore un an avant d'en changer .... pour la même bien sûr.
Note : 5/5 Répondre à koalarock
Son moteur, bien que linéaire, possède suffisament de pêche et d'allonge pour se faire plaisir et la suspension admet sans rechigner une conduite un peu sport.
Côté look, le design '3' est assez tranché, pour ma part j'aime assez.
Le chauffage des giboles peut devenir désagréable en été... sans être toutefois insupportable.
3500 km dessus et aucun point noir à lui reprocher pour le moment. Note : 5/5 Répondre à mini-moto
Moi aussi, j'en rêve la nuit. Elle sera bientôt dans mon garage, patience.
Bonne route à tous en Triumph et surtout, restez prudents. Tchuss. Note : 5/5 Répondre à TRIUMPHADO
POur tous les proprios ou futur de Sprint ST !!!
En ce qui concerne la chaleur au niveau des jambes cela ne touche plus les modeles 2006 et l'ajout de déflecteur ( mousse ) est gratuit et pris sous garantie par votre concess.
Bref le souci est plus que reglé et ca fonctionne j'ai fait ca ce We :))
On the road again
Kat Note : 5/5 Répondre à KatAsKa
Avantages : Maniabilité, moteur plein à tous les régimes, bon amortissement, bon freinage.
Défauts : Chaleurs au niveau des jambes, rétroviseurs qui vibrent au-delà de 160km/h
Ma note un 15/20
Note : 5/5 Répondre à Fox31
C'est vraiment une super et superbe machine.
Seul dommage c'est la chaleur dégagée dans les jambes. Note : 5/5 Répondre à bubulle37
A part ça j'ai essayé le même jour le ST2005 et le Speed Triple 2005; un régal niveau sonore (même son pour les deux, surtout moteur bien chaud)...et attention au permis!
En plus quand tout le monde se retourne en voyant les 3 phares et ensuite les 3 échappements (et inversement), c'est plutôt cool non?
Tenue de route impec, freinage sain(j'ai essayé la version ABS, je n'en vois pas trop l'utilité pr l'instant, c'est au cas où quoi...pour 1000€ de plus). En bref je suis ravis!
Tchuss à tous et roulez jeunesse! Note : 5/5 Répondre à ricardo53
de selle, et le comble de tout habitant Bruxelles pas de warning dommage mais quand on aime …… Bien à vous et bonne bourre.
Note : 5/5 Répondre à london
Franchement, l'essayer c'est l'adopter. Le 3 pattes est velu, la position n'est pas du tout fatigante, et la protection est bien étudiée pour mon mètre 82. Par contre Triumph s'est laché en osant de proposer son top case aux couleurs de la machine pour 600 € :(. Note : 5/5 Répondre à KoalaRock
Note : 5/5 Répondre à alain94
Sans parler des goûts et des couleurs pour moi ses défauts :
Position trop sur les poignets, moteur trop linéaire ,couple pas assez bas (un bandit à 2 ont traverse un village à 50 et ont repart sur le couple sans problème ) , et la chaleur au niveau des genoux ( le cadre est chaud. Ceux qui conduisent des triumphs le savent mais personnes ne nous le dit )
Ses qualités : tenue de routes (toutes), maniabilité ( un vrai vélo)
Note : 5/5 Répondre à jp
motorisation, partie cycle et design entierement repensé.En bref j'hésite à revendre mon 1200 bandit pour acheter cette merveille seul hic le prix qui reste cependant raisonnable au vue de la qualité de ce nouveaux trois pattes. Note : 5/5 Répondre à sylvain
A + sur la route. Note : 5/5 Répondre à ericpx69