Un trait de soleil entre l’herbe et les brumes. Pas de jalouses chez les Bonneville cette année ; tout le monde aura droit à sa série spéciale. La thématique Gold Line sera la plus étendue, couvrant huit modèles dont la petite Bonneville (900 cc quand même).
La T100 Gold Line reçoit exactement le même traitement de couleur que la 1200. Comme le mentionne son titre, des lignes dorées peintes à la main ornent le réservoir et les flancs. Le gris est l’invité d’honneur mais un vert profond lui vole la vedette; avec de grandes bandes traversant les pièces intéressées.
Il n’y a que le badge Triumph sur le réservoir et le liseré blanc de la selle qui différent. La Bonnie montre ainsi son lien fort avec sa petite sœur dans cette édition originale.
Le distinguo se fait comme avec les modèles de série. Moins de chromes pour la 900, des carters plus discrets, pas de soufflets de fourche, un seul disque de frein à l’avant et bien sûr un moteur plus modeste.
Mais pas fainéant non plus. Au fur et à mesure des années, le bicylindre vertical est revenu à une valeur de 65 chevaux. Son couple de 8,2 mkg est atteint à seulement 3750 tr/mn.
Le freinage devra donc se contenter d’un seul disque par roue. Pour 230 kilos à calmer. L’ABS sera là pour les situations compliquées; un contrôle de traction fait aussi partie de l’équipement de série, même s’il devrait être très peu sollicité. La Bonnie T100 reçoit également une prise USB sous la selle, un embrayage assisté et du charme à l’anglaise.
La T100 Gold Line permet ainsi d’avoir tout le style de la 120, sans le punch mais pour 2150 euros de moins. Son jeu de couleurs et de dorures se monnaye 600 balles de plus que la Bonneville standard.
M.B - photos constructeur
2022
