Le modèle le plus connu de Triumph reçoit un niveau de finition à la fois classe et fraternel. Le «Gold Line» s’est discrètement introduit dans la gamme en 2021 avec la Street Twin, en série limitée. Un an plus tard, c’est toute la famille Bonneville (8 modèles) qui le reçoit.
Speedmaster, Scrambler, T100….. jusqu’à la 1200 T120. Les amoureux du temps peuvent ainsi avoir droit à quelques liserés blonds sur cette machine, délimitant le duo de couleurs Silver Ice / Competition Green. Le réservoir et les caches de boite à air sont envahis par le gris puis son emprise est stoppée par de fines frontières dorées peintes à la main. Celles-ci gardent les zones de vert anglais, où seule se pose la signature Gold Line.
C’est tout? C’est tout. C’est suffisant. La Bonneville se tient à un certain niveau de retenue et de prestance; pour mettre le bronx, elle laisse s’agiter les Bobber ou Street Triple.
Avec cette robe de sortie qui ne sera commercialisée que cette année (un coloris millésimé unique, en somme), l’anglaise se détend avec la générosité coupleuse de son twin, ses 10,7 mkg atteint à seulement 3500 trs et ses 80 chevaux perchés presque deux fois plus haut.
N'oublions pas l’essentiel du charme de la Bonnie, que la série «Gold Line» ne fait qu’amouracher légèrement: une silhouette d’une autre époque, des jantes à rayons, les pots saucissons, une finition remarquable, un moteur plein comme il faut et une attitude décontract’.
Y a bien un peu d’électronique, avec deux modes de conduite, un antipatinage, l’ABS, une prise USB, un régulateur de vitesse et des LEDs partout où ça éclaire – planqués dans 236 kilos d’histoire moderne.
Triumph vous demandera une rallonge de 800 euros pour profiter du coloris bi-ton et des coups de pinceau dorés.
M.B - Photos constructeur
2022
