Fiche moto YamahaSR 400 60eme anniversaire 2016 La plus simple des expressions

Il faut avoir une certaine foi et pas mal de nostalgie, ou un sacré coup de cœur pour s’approprier la SR 400. Pourtant, la démarche est sympa de la part de Yamaha : offrir un engin véritablement vintage avec toute la simplicité d’une machine d’autrefois. Car ce n’est pas une réinterprétation d’un ancien modèle ou un exercice se style. C’est la même qu’à ses débuts, juste un peu adaptée au fil du temps pour satisfaire les contraintes d’homologation. Mais l’engin n’a pas grande fougue, une utilisation limitée, et surtout se révèle bien cher au vu de ses prestations. Plus cher qu’un CB 500 et à peine moins qu’une MT-07, ça pèse dans la balance. Dure, la loi du marché.
En 2016, certains jetteront un autre regard sur la SR 400. Elle rejoint le clan des 60ème anniversaire : les Yamaha qui arborent le coloris "Speedblock" noir et jaune à damiers. Tout de suite, la bécane dégage bien plus de charme. Il n’a plus une tronche de moto endormie dans un garage agricole oublié mais se verrait bien comme un compagnon de paddock. Presque branchée, la SR 400 60th. Du coup, on a envie de s’approcher et de redécouvrir ses pièces métalliques et/ou chromées si peu abondantes sur les roadsters modernes. Les détails interpellent à nouveau : le kick, les jantes à rayons, les ailettes de refroidissement du mono, les soufflets de protection sur la fourche. Tout respire les années où la technologie la plus moderne était composée de la TV en noir et blanc, du voyage sur la lune et du tourne-disque. Mais ce passé vivant se négocie toujours à un tarif vivace.
N'oublions pas un peu de technique, pour que les jeunes perfusés aux moteurs de Superbike et aux châssis hyper aboutis découvrent les charmes des parents de leurs parents. Le mono dérivé du moteur des 500 XT est donc quasiment le même qu'à ses débuts. Avec des cotes de 87 x 67.2 mm, il privilégie le couple et la réactivité à bas-régimes. La fiche technique semble sortir d'un catalogue jauni qu'on aurait déniché dans le coffre à trésor d'un grand oncle. 2 soupapes, 1 ACT, un taux de compression de 8.5 : 1 ; de la technologie à la sauce Giscard d'Estaing. Un effort a quand même fait pour lui améliorer son couple avec une plus grande boite à air et une plus grosse soupape d'admission de 47 mm. Le fin du fin, c'est le démarrage qui s'effectue comme autrefois : avec le kick. Les nostalgiques vont adorer. Les jeunes vont devoir apprendre à donner des coups de jarret, trouver le point de compression (y a un témoin sur la culasse pour faciliter le job), se servir du décompresseur ou gouter au bonheur de se prendre un retour de kick dans le mollet.
Si, si, c'est un châssis tout ce qu'il y a de plus originel (ne pas confondre avec original) qui vous tient le SR 400. Un cadre berceau semi-dédoublé en acier, avec comme particularité l'huile moteur qui traverse le tube vertical principal. Les éléments de suspensions se composent d'une fourche classique et de 2 amortisseurs latéraux. Le SR 400 a aussi conservé ses jantes de 18 pouces à rayons, un disque de frein à l'avant et un tambour à l'arrière.
Campagne de rappel :
Fin octobre 2018 , Yamaha a initié une campagne de rappel de ses SR 400 pour un soucis au niveau de la durite de retour d'huile. En raison d’un couple de serrage insuffisant de l’écrou de fixation de cette durite, il y avait une possibilité de fuite d’huile moteur au niveau de l’écrou de serrage.
Machines concernées :
• SR400 modèles 2014 - 2016 (2RD1/2RDB) dont les numéros de série sont compris entre RH051 0000301 et RH051 0002787.
Soit, au total 464 machines concernées pour le marché français.
Les clients possesseurs de ces machines ont été prévenus par courrier recommandé afin de faire procéder gratuitement à cette intervention.
M.B - Photos constructeur
a essayer !!!! Note : 5/5 Répondre à gaouri
6000 euros
ça c\'est un travail marketing
sérieux!
ventes=nulles
bien àvous Note : 2/5 Participer à la conversation