Fiche moto KawasakiW 800 2012 Charmeuse des années
Elle avait disparu… pour mieux revenir, plus conquérante et pimpante que jamais. Qui ? Mais la W 650 voyons ! Pardon, la W 800 !!! Celle qui avait lancé le créneau des vintages à la fin du 20eme siècle est de retour aux affaires, avec un moteur plus gros, de l’aplomb plus prononcé, et aussi fidèle à l’esprit de son ainé.
Revenons en 1999. Kawasaki lance la W 650, copie très fidèle à la célèbre Bonneville de Triumph. Même ligne très british, même type de motorisation avec un twin parallèle, même cylindrée avec 650 cm3 de terrain de jeu pour les bielles. Kawa y voit plutôt une version modernisée de sa W1 de 1965. Mais qu’importe. La W 650 offre tout le charme d’une anglaise des années 60 avec la fiabilité d’une machine moderne. Une ‘classic’, lancée bien avant l’engouement de ces dernières années, et qui s’est éclipsée en 2006.
Retour sur le devant de la scène en 2011. Toujours cette silhouette charmeuse, ce profil Bonnie et ce goût des rues Londonniennes, au hasard d’une chevauchée dans la brume ouateuse. Amusant jeu de revival : la W 650 faisait revivre la Bonneville 650, puis l’usine d’Hinckley fait revivre sa Bonneville en la sortant en 800, puis la W revient quelques années après en 800 elle aussi. Est-ce que les ingés Kawa et Triumph se toiseraient dans un pub sans se reconnaitre ?
Quoiqu’il en soit, le style demeure et c’est tant mieux ; on ne l’imaginait pas autrement. Les pots saucissons sont toujours de la partie, tout comme l’épaisse, plate, et nostalgique selle, les garde-boues chromés, les jantes à rayons, les soufflets de protection de fourche… Elle n’a pas changé, pas vieilli, pas somnolé.
Durant sa convalescence, Madame W en a profité pour revoir quelques points de détails. Oh, rien de transcendant, juste un peu de poudre sur le nez : de nouveaux clignos ronds, un symbole W en relief très classe sur le réservoir, des platines de phare chromées, de nouveaux amortisseurs, du chrome également sur les fourreaux de fourche. Stop, on arrete avec les feuilles de pate d’amande ; c’est au centre que le gâteau a plus de crème. Plus de cylindrée (98 cm3), plus de chevaux, et un couple en hausse dont le régime maximum est atteint à seulement 2 000 tr/mn. Le calage du vilebrequin est à 360°, comme sur l’ancienne – les pistons montent et descendent en même temps. De quoi assurer un poum-poum plus que sympa. En plus, ce twin, il est pas vilain à regarder, avec sa distribution confié à un arbre latéral bien visible, des ailettes de refroidissement, du métal qui semble presque vivant.
Le freinage demeure de la branche nostalgie avec son tambour arrière, plus récent mais pas sportif avec un unique disque et un étrier à 2 pistons juxtaposés. Le cadre est ce qu’il y a de plus classique : berceau tubulaire en acier, associé à un bras oscillant aux antipodes de ce qu’on voit aujourd’hui en Superbike. OK, un moteur d’hypersport le tordrait en deux à la moindre accélération, mais la W 800, c’est pour la balade et le charme des sixties. Et pour ça, le châssis sera suffisant.
M.B - Photos constructeur
Surtout dans ce monde d\'interdit ou la répression routière est pire que tout. Note : 5/5 Répondre à francois14570
sinon aussi jolie qu\'une continental GT Enfield.
Et ma prochaine copine . Note : 5/5 Répondre à roy
Un papy Note : 4/5 Répondre à michw