Un matin de brume, un soleil timide ou une averse menaçante.... Parfois, on peut hésiter à attraper le guidon quand on n'a pas sa dose de caféine et de photons. Soudain, tout s'éclaircit quand les jappements du twin s'expriment avec conviction à la sortie d'une gamelle plus sportive que l'origine. Le logo Akrapovic sur quelques tranches de titane, terminées par un chapeau de carbone, éveille le sens puis l'envie de saisir la route prend le relais. Voici comment se distingue la Kawasaki Ninja 400 Performance. Avec un silencieux qui sent bon l'allégresse et le son rauque. La petite sportive prend ses quartiers de ZX-R pour jeunes permis avec un brin de racing. Le ratio poids/puissance s'améliore très légèrement, car l'enveloppe slovène permet de gagner quasiment un cheval et revendique 1300 grs de moins que le pot de série.
On enfile le casque, les gants, le blouson, le téléphone dedans, et si on ne fait pas gaffe à la fermeture-éclair.... Une protection de réservoir est là pour supporter les coups de griffe. Sur la Ninja 400, la dotation Performance se complète avec un capot de selle pour rendre la ligne encore plus sportive.
Un mot d'ailleurs un poil exagéré pour cette moto qui s'oriente plutôt vers le Sport-GT avec sa position de conduite loin d'être radicale et ses performances joyeuses sans être agressives. Même avec le Akra, n'oublions pas que le bloc est prévu pour les A2, De quoi s'amuser, avec ici une meilleure sono. L'éternel problème des machines de cette catégorie demeure : un tarif proche des roadsters de moyenne cylindrée, plus généreusement motorisé et plus valorisant – bien que cette Ninja ait une vraie gueule, qui peut faire pencher la balance.
M.B - Photos constructeur
2018
2019
