Fiche moto Mash250 Two Fifty 2023 Coin détente chez les rétros
Mash a bien joué son coup de poker chez les 125. Proposer des bécanes simples et pas cher, technologiquement basiques et d'un design rétro à souhait, c'était un créneau à prendre et la marque sino-française ne s'est pas loupée. Mais le monde de la moto ne s'arrête pas aux 1/8ème de litre ; il y commence plutôt. Le constructeur est monté en gamme avec cette 250 Two-Fifty. Un nom au gout délicatement anglais, habilement posé sur une machine qui singe l'identité des vieilles machines d'outre-manche.
Coté design, on est en terrain connu. La Two Fifty reprend le coup de crayon de la Seventy-Five, appliquant toute la recette pour plaire à quidam. Faux airs de Bonneville, jantes à rayons, garde-boues qui brillent, fourche inversée, longue selle plate à boudins, pot saucisson, et un moteur mis en évidence davantage que sur les 125. Une petite touche de couleur sur le réservoir au niveau des genoux parachève le style. On a vu plus vilain pour se promener en ville.
Ou plus loin... dans le genre aventure, on peut tenter pas mal de choses avec la Two-Fifty, un peu de patience et beaucoup de km. Comme le road-trip de Martin Johler et Philipp Sproll qui se sont collés 18 000 kms en moins de 2 mois. La Mash les a accompagné de Pékin à Paris. En plus de cette carte de visite, la 2 et demi a gagné des gages en 2017, avec une injection Delphi lui permettant de passer les normes de l'époque, un ABS (le premier de la gamme), une nouvelle selle, de nouveaux amortisseurs et des pneus à grosses sculptures. Mash tient à ce que cette 2 et demi reste au catalogue et lui offre le passage Euro5.
Se promener, c'est bel et bien l'envie de la Two Fifty. Son monocylindre est avant tout fait pour ça. Avec plus de cylindrée et de watts que les Seventy et déclinaisons, cette 250 offrira des reprises et un muscle plus convaincants au quotidien.
Son moteur est issu de la technologie Suzuki, d'il y a longtemps. 249 cm3 pour animer les GN et TU d'antan, avec du simple et de l'éprouvé : 2 soupapes, des ailettes pour refroidir, 1 ACT, et 17,5 chevaux atteints au régime de 7500 tr/mn. C'est déjà plus confortable comme moulbif, même s'il ne faudra pas trop lui en demander non plus. On tournera à 110-120 maxi, et c'est davantage vers 90-100 km/h que l'équipage en profitera le plus.
En revanche, certains détails pourront agacer au quotidien : le bouchon de réservoir sans charnière, l'absence de jauge à essence. Et puis, la Mash mérite mieux que ces commodos sortis de chez Bazarland.
Pas de surprises coté châssis, issu lui aussi de la Seventy-Five. La moto est construite autour d'un cadre simple berceau en acier avec comme périphériques une fourche inversée de 38 mm, un duo d'amortisseurs (un peu plus costauds que sur les 125), un frein à disque de 300 mm à 3 pistons pour l'avant (depuis 2017) et 220 mm pour 1 piston à l'arrière, des roues de 17 pouces et un poids à peine supérieur aux 125.
Elle ne prétend pas être une moto aiguisée et justement, ce n'est pas ça qui nous intéresse. Ce gentil roadster Mash, c'est le coté insouciance et bucolique d'une après-midi aux abords du lac ou un goûter improvisé sur la colline après le boulot. Ne cherchez pas plus, surtout pour un tarif aussi contenu.
M.B - Photos constructeur
Il me semble que le compteur que vous avez mis en illustration ne sera pas celui que la Two Fifty aura de série, mais bien un compteur \'\'prototype\'\', à en croire par la Mash que j\'ai commandée ainsi que les dires de mon vendeur et du site Mash Motors.
Malheureusement, la 250 aura un compteur classique sans jauge à essence ni compte tour, mais plutôt un simple voyant de réserve et un indicateur de rapport, ce qui est bien dommage..
Mais merci de faire rêver les futurs mashistes! :D Note : 4/5 Répondre à Masheuse76
C\'est pourtant bien le compteur que j\'avais sur la moto pendant l\'essai, dommage si ils ne le gardent pas car il était très complet. Note : 4/5 Participer à la conversation