Jeune festival
Comme le suggèrele nom de cette série spéciale, cela fait 10 ans que la Guzzi V7 Racer s’estmontrée au jour et aux éclats. Elle fit forte impression à l’époque. Toutechromée, toute brillante, avec ce cadre rouge, des plaques à numéro, et desdemi-guidons pour attraper les mains du pilote, la bécane jouait depersonnalisation et de provocation.
La V7 en està sa 3ème version et n’a pas pris une ride. La version Cafra fête sapremière décennie avec cette édition plus typée. Au premier plan, l’adoption d’unetête de fourche à l’ancienne. Une petite touche sport qui ne protégera que lenez et les compteurs; mais quel look!
Au fur et àmesure du temps, l’italienne avait perdu de sa brillance en laissant le noirenvahir ses échappements, son moteur, certaines pièces d’habillage. Leréservoir avait quant à lui pris un voile de satin pour saupoudrer son éclat.La 10th anniversary restaure son chrome brillant sur la besace.
Le n°7 aussi est revenu, mais pas l’anodisation sur les moyeux de roue. La motogagne des rétros fixés en bouts de guidon, des surpiqures rouges sur la selle,un garde-boue arrière raccourci, des feux entièrement à LEDS et des cale-piedspassager.
Pour l’occasion, on aurait bien aimé un coup de folie, comme la greffedu moteur de la V85 TT. Plus de chevaux auraient eu bonne allure sur la plus sportivedes V7. Il faudra se satisfaire des 52 bourrins du 744 cm3. Pas beaucoup de puissance,et pourtant un contrôle de traction qui veille (réglable sur 2 niveaux etdésactivable) ainsi que le charme des mécaniques de Mandello. En option, onpeut connecter son smartphone à la V7 avec la plate-forme multimédia MIA.Enfin, cette machine, peu discrète et tant mieux, est bridable en A2.
M.B - Photos constructeur