Démocratisation du Öhlins
A peine le temps d'accomplir 2 tours chronos (2ans) que la RSV-R se fait déboîter par l'édition 2006. Une recherche ininterrompue dans l'efficacité a permis l'évolution douce mais certaine de la pistarde de Noale.Les différences ne sautent pas aux yeux, à l'exception de cette belle fourche dorée. Ce n'est pas la moto modèle Factory que vous avez sous les yeux et pourtant, prise en étau dans vos poignets, ce n'est pas moins qu'une fourche Öhlins qui se trouve prisonnière de cette RSV-R. Traitée au nitrure de titane, cet élément entend parfaire l'efficacité du train avant. Avec un angle de colonne ramené à 25°, celui-ci est orienté vers également plus de stabilité. Moins visible et aussi important, l'amélioration du rendement moteur.
Avec de nouvelles soupapes d'échappement plus grosses (de 31 à 33 mm de Ø), une entrée d'air optimisée, une nouvelle gestion électronique Siemens et quelques autres modifs, le V 60 en magnésium développe 5 ch de plus soit la puissance de 143 ch.
A cette hausse de power s'accompagne pas mal de modifications aérodynamiques. Le carénage est quelque peu revu, avec un accroissement de la capacité de refroidissement et une meilleure pénétration dans l'air. La bulle est nouvelle, d'une forme à double courbure. La coque arrière, équipée d'un feu à LED, est désormais plus haute, ce qui rend la ligne encore plus agressive. A cela s'ajoute depuis 2007 une modification des embouts d'échappements, désormais ovalisés.
Du coté de l'Italie, la guerre entre la Aprilia RSV-R et Ducati semble cependant tourner au désavantage de Noale. La nouvelle hypersport de Bologne, la 1098, a craqué le litre de cylindrée. Ca ne joue plus vraiment dans la même cour.
M.B - photos constructeur
2006
2007
2008
2009
cdt Répondre à gégé