Le roadster du fight-club
Comment aurait-on pu choisir un autre nom que "Delirio" pour ce roadster si surprenant ? Du bout du phare jusqu'aux échappements triangulaire, le choc est total. Hyper agressif, musclé, aiguë, le style de la DB6 Delirio est encore plus prononcé que celui de la sportive DB5 dont il dérive. Mais cette dernière parait presque gentille à coté.
Le roadster n'est pourtant pas la spécialité de Bimota. La dernière production de ce type sortie de l'usine italienne, la DB3 Mantra, date de 1995. Et comme elle , la DB6 emprunte le gros moteur refroidi par air desmo de chez Ducati. A l'époque, c'était un 900 ; Evolution oblige, la DB6 emprunta à sa sortie le 1000 du Monster. Un an plus tard, c'est le 1100 qui prend place, avec quelques chevaux de plus et un gros mkg supplémentaire. Pour autant, retrouve t'on le tempérament de Bologne sur cette création de Rimini ?
Que nenni ! qui en veut pas dire que Bimota fait dans le conformisme. Le twin est la seule chose qui semble empruntée à la série. Tout le reste de la Delirio parait avoir été crée dans un moment de folie d'un créateur, uniquement destiné à une âme particulière. Ici, chaque pièce veut poser ses conditions. Après l'oeil, c'est l'oreille qu'on tend vers la fourche inversée Marzocchi traitée anti-friction, vers le cadre et le bras oscillant en tubes d'acier, vers les furieux pots éventrant l'arrière de la machine... à l'affut du moindre appel qui voudrait nous interpeller par un "Mettez en route - Emmenez nous rouler vers l'exception !".
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