Fiche moto KawasakiNinja 500 SE 2024 Un mousse et un demi
Le temps réussit bien à la moyenne Ninja : en 15 ans, elle a doublé de cylindrée, gagné une silhouette bien plus aguerrie, et s’est approchée de la limite de puissance des A2 avec ses 45 chevaux. Sauf aux States, où elle sort 51 hp (quasi pareil en ch) 1000 tr/mn plus haut. La voila maintenant dans le monde des demi-litres, où l’on n’est pas encore un gros-cube mais où le sérieux commence à tracer son chemin. Kawasaki n’arrive pas sur le marché avec une mais deux Ninja 500 : la première pour profiter de l’essentiel, la deuxième pour apprécier de la plus-value technologique.
Le segment est devenu tendu. Il faut aller chercher la rixe avec les CBR 500 R, RC 390, CF Moto 450 SR et Aprilia RS 457. La version SE de la Ninja 500 est là pour valoriser sa présence par delà ses prestations. Outre des coloris plus aboutis (dont l’incontournable coloris Replica KRT), la Special Edition propose en plus le démarrage sans clé Kipass, des clignos à LEDs, des liserés sur les jantes, une prise USB-C et un écran TFT couleur.
Comme sur la Ninja 500 standard, l’interface peut s’acoquiner avec téléphone et échanger plein de trucs : l’appli Rideology, des infos, des journaux d’itinéraires, des notifications d’appels et de messages. Mais il faut reconnaitre que le compteur de la SE donne une dimension plus qualitative et une dimension digitale de niveau supérieure.
La Ninja SE ne dispose pas de réglages ou d’une puissance supplémentaire. Moteur, châssis, specs techniques, position de conduite, performances et motivation sont identiques. Seule une petite prise de poids d’un kilo est à signaler. Une machine intéressante pour s’initier à montrer les dents devant les courbes. Mais si l’envie d’une pistarde à moitié barjot et d’une cylindrée proche vous titille la colonne vertébrale, la lointaine cousine ZX-4R peut vous chatouiller la boite à adrénaline.
M.B - Photos constructeur