Twin & Conquer - Offensive sur Bologne
Lorsque que Suzuki a présenté il y a maintenant plus d'une décennie son turbulent petit roadster SV 650, la marque a surtout commercialisé un vrai petit monstre, aussi percutant que la Ducati du même nom et concurrente. Un épouvantail dans la catégorie, au succès foudroyant... qui s'est étiolé petit à petit, la 2eme génération de SV ayant bien moins convaincu que la 1ere. Le succès voulait revenir avec ce roadster twin d'Hammamatsu : la Gladius. Une machine au style très italien et aux caractéristiques très japonaises.
Nom de code : SVF 650. Surnom : Gladius. Ce mot sonne comme une provocation. Faut-il y voir plus qu'une menace pour la concurrence ? Assurément ; quant on sait qu'il s'agit du nom latin de l'épée utilisée par les légions romaines de l'antiquité. Coïncidence amusante : MV-Agusta a donné à une version de sa Brutale l'appellation de Gladio.
La SVF a donc bien des tendances italiennes, dans son appellation comme dans ses principes. Regardons de plus près. Un phare sculpté typé Brutale, un demi-cadre treillis relié à des platines en alu... ah non ! on dirait, mais ce sont en réalité des caches... L'essentiel demeure : un twin en L vif et pêchu... Voici la concurrente la plus sérieuse et la plus copieuse de la Ducati 696 Monster. Le design de la Gladius n'est pas aussi saignant et compact que celui de l'italienne ; il officie avec plus de douceur mais également avec nervosité. On aurait cependant apprécié un autre pot ; celui-ci semble provenir d'une moto chinoise débraillée.
Le coup d'oeil passé, tout le monde sera ravi que la Gladius reprend le fameux twin des SV. Un bicylindre louangé depuis sa création. Pour la SVF, Suzuki l'a quelque peu revu. Esthétiquement, avec des carters redessinés... et surtout au niveau des arbres à cames, pour assouplir et rendre plus disponible la mécanique. Le punch n'y perdra pas car la transmission a été raccourcie, et pis, les motoristes ont dû garder une grande partie des 74 ch. Le réservoir est moins généreux avec seulement 14,5 litres - On s'en foutrait presque tant la douceur de ses courbes et ses tons bicolores sont agréables. Mais pas de panique pour l'autonomie : l'allumage est confié à 2 bougies iridium par cylindre, l'essence pulvérisée par des injecteurs à 10 trous, et l'électronique de bord est optimisée.
Les débutants, les fans de la SV et les amateurs de machines de cette catégorie seront enchantés de savoir que la SVF garde beaucoup d'idées de la SV. Son moteur, bien sûr, mais aussi son gabarit, mais aussi ses solutions techniques. Fourche standard avec disques de frein de 290 mm de diamètre gnaké par des étriers double pistons (ABS en option prévu) , bras oscillant banal (heureusement qu'il est peint en noir). On est loin du matos italien, mais au niveau du prix, ça fait une sacrée différence. on note également le retour du traditionnel phare à ampoules et l'adoption d'un nouveau tableau de bord. Un cousin de celui de GSR, pas spécialement gai, mais bien pratique avec son indicateur de rapport engagé.
Le temps de la SV est passé - Celui de la SVF est-il venu ? En tout cas, la machine semble joyeuse à tous les points de vue. Le jeu de coloris, avec cadre et jantes qui changent de couleurs suivant les versions, le twin remarquable, une fourche réglable en précontrainte (espérons qu'ils aient revu l'hydraulique), une selle pas trop haute, et la facilité connu des SV. Bon, c'est clair, on veut essayer tout de suite. L'ER-6 N, elle, rigole un peu moins.
Un beau plumage sur un très sympathique ramage, que veut-on de plus ? Ah oui, une jauge à essence peut-être...
Une moto proche de la perfection
Taille poignée gladius 2010
Une très bonne moto !
Enfin la moto de mes rêves ?
Gladius la SV 3ème génération
COMPTEUR JOURNALIER
Que des frémissements sur GLADIUS
débridage
Très coupleux, Beau bruit, look!
2009 bien pêchue
gladius
qui a cree la marque suzuki
GLADIUS
presque parfaite
Gladius
moto gladius