Fiche moto Harley-Davidson1690 SOFTAIL FAT BOY FLSTF 2012 La Harley
Voici certainement celle qui symbolise le plus l'esprit Harley. Présentée dans les années 90, la "grosse" moto est un hymne à l'époque rebelle de l'après-guerre. Comme le suggère son patronyme, tout est imposant sur la Fat Boy : roues (de belles jantes pleines), fourche, bloc optique ; une vraie moto d'homme. Le cinéma l'a d'ailleus rendu légendaire : ce n'est rien de moins que la monture de Schwarzeneger dans Terminator 2. Et à partir de 2012, un moteur encore plus gros justifie largement ce nom. Tous les Softail, et donc la Fat Boy, s'emparent du maousse bloc 103. Ce Twin Cam apporte 1690 cm3 de cylindrée, quelques chevaux en plus, et une belle tranche de couple de plus de 13 mkg. Son maximum de 132 nm est atteint à 3250 tr/mn. La FLSTF est équipé d'un nouveau guidon dont la courbure a été revu pour plus de confort et une meilleure ergonomie.
Pour la conduite et le confort, large et bas guidon (comme les repose-pieds), assise au ras des culasses ; Pour l'oeil, esthétique authentique et chromes rutilants - une vraie Softail avec son faux cadre rigide et une pure Harley. L'adoption du bicylindre 103 B correspond plus que jamais à ce gros custom. Plus de couple, de puissance , de "gras" partout, ainsi que des vibrations assagies grâce à un balancier d'équilibrage. Cela ne suffisait pas car la belle de Milwaukee s'est offerte plus de rigueur dans sa tenue de route depuis 2000. Des combinés arrière plus rigoureux depuis le passage au moteur 1450 ont amélioré le passage sur les petites bosses et de meilleurs freins calment significativement le bestiau. Un pneu arrière de 200 mm ne facilité pas l'agilité mais donne encore plus de "Fat" au "Boy". Docile grâce à son large et plus gros guidon (qui intégre le cablage), il faut savoir se montrer raisonnable car trop d'angle lime très rapidement les larges marche-pieds. Comme la majorité des modèles de la gamme Softail, la Fat Boy s'équipe de l'ABS en série à partir de 2011.
M.B - photos constructeur
😉👠Note : 5/5 Répondre à Phiphi Silvestr