Fiche moto Triumph900 Street Scrambler 2020 Allons chercher les coins perdus

Le genre Scrambler est revenu du passé sous l'impulsion de la mode bien plus que pour ses qualités oubliées. C'est le trail qui a repris ses missions depuis bien longtemps. Que lui reste-t-il alors, si ce n'est son histoire ? Tant de choses, à commencer par sa polyvalence intrinsèque. La joie du roadster mélangée à des capacités d'excursion hors route.
Triumph l'a bien compris, l'a mis en valeur depuis des années, le maintient plus que jamais dans sa gamme avec une hausse de performances pour son 900 Street Scrambler. Endormez-vous sur la plage ! Il vous permettra d'être à l'heure au boulot le lendemain. Avec plus de watts dans le café à présent.
Une tartine, un salut aux potes, on éteint les braises du barbec de la veille et on allume le twin. Avec la Triumph, on embarque une partie du charme des moments égarés avec soi. Avant le retour à la réalité du quotidien, on peut avoir le cœur à se paumer dans les chemins étriqués. Le Street Scrambler est fait pour ça, avec ses échappements relevés, son petit sabot, ses pneus à pavés et ses jantes à rayons. Attention à ne pas se gourer au moment de partir en prenant celle de Gérard, de la génération d'avant. Car elles sont quasiment identiques dans leur aspect. Sauf la selle, qui change de revêtement ; pis le logotype, un peu retouché ; le bocal de frein, légèrement décalé. Aussi la fourche ; avec ses tubes plus espacés, elle a vraiment plus d'allure. Elle se veut aussi plus efficace, avec une amélioration des composants internes. Le train avant apparait moins fluet. En se penchant un peu, on voit qu'il prend la route et son dynamisme plus au sérieux avec un nouvel étrier de frein Brembo qui double le nombre de pistons.
L'ex-Street Scrambler n'était pas un fan de l'exercice, manquant vraiment de souffle après les mi-régimes. Triumph répond à la critique en dopant le twin. Pas plus de cylindrée mais une hausse du taux de compression, un vilebrequin, des arbres fixes et des arbres d'équilibrage de vilo plus légers, une injection revue et 18% de puissance en plus au final. Cela représente un gain de 10 ch pour ce 900 cm3, atteignant un point culminant de 65 chevaux. La réponse moteur sera ainsi plus pétillante, permettant d'oublier le coté "il en manque un peu" du modèle précédent. Mais les watts, il faut aller les chercher. La valeur maxi est atteinte à 7 500 tr/mn, quand son prédécesseur crachait ses 55 bourriques à 6 000 trs. Punition identique pour le couple, inchangé avec 8,2 mkg mais développé 350 trs plus haut, à 3 200.
L'humeur au réveil est souvent différente de celle après le ptit-dej. Pour ce Scrambler, c'est pareil. En plus des évolutions moteur, Hinckley lui a implanté des modes de conduite. Les cartographies Rain, Road et Off-Road viennent s'ajouter au contrôle de traction et à l'ABS déconnectable, ces deux derniers étant déjà présents depuis la naissance du Street Scrambler.
Nous avons vu l'essentiel des évolutions du 900 Street Scrambler. Pour les plus avertis, ils peuvent encore trouver des réponses du coté de l'instrumentation, du garde-boue avant, du té de fourche supérieur et des supports de phare. L'œil doit être celui d'un authentique passionné.
Comme dab, plein d'accessoires sont prévus, dont un nouveau kit Urban Tracker d'orientation routière avec :
- Une sacoche résistante de 25 L et son kit de montage
- Des silencieux Vance & Hines
- Un bouchon de réservoir d'huile noir usiné sur machine CNC
- Un renfort de guidon noir
- Un kit de plaque porte-numéro
- Une selle côtelée noire typée café racer
- Un kit de barre de protection noire
- Une grille et un cuvelage de phare
- Un garde-boue avant surélevé
- Un kit de sabot moteur.
Triumph a aussi pensé à ceux qui veulent plus costaud, plus puissant, plus baroudeur, plus premium, moins accessible : les versions 1200 en opus XC et XE.
M.B - Médias constructeur
valorisante,tonique,confortable , rassurante en toutes conditions de route et meteo,fiable ,avec un couple en ville très appréciable..a conseiller fortement aux motards ayant parfois des apprehensions a piloter une moto dans une circulation dense..très rassurante avec son rayon de braquege et son large guidon pour se faufiler comme un velo! une magnifique machine tres intemporelle et chic ,un bel objet que je considere tel un bijou que je porte lorsqu'il fait beau ,pour aller prendre du plaisir en ville ou sur routes sinueuses.mon meilleurs achat moto a ce jour ,et une cote qui se maintient en raison de l'image du modèle et de la marque. Note : 5/5 Répondre à supersonix
Coté finition, comme pour toute la gamme néo rétro Triumph, tout est impeccable. Juste une remarque concernant l'arrière jaune clair du réflecteur du phare visible par l'énorme trou à l'arrière du phare. Pour ma part j'ai démonté l'ensemble pour peindre en noir ce réflecteur pour le rendre invisible.
Très content de mon achat en fusion white, 2500 km au compteur.
Note : 5/5 Répondre à Titelle
Une question concernant l\'échappement. Chauffe-t-il la jambe en mode urbain ou le pare chaleur fait-il son effet?
v Note : 5/5 Participer à la conversation