Fiche moto Triumph900 Scrambler 2025 Allons chercher les coins perdus

Plus question de Street ou de prénom dans la gamme Scrambler de Triumph. Tous sous la même bannière, avec la cylindrée comme distinguo. Ainsi, le cavalier des rues et chemins se simplifie le patronyme.
Une fois passé l'euphorie du nouvel autocollant, on se souviendra que le 900 Scrambler est habitué aux modifs plus ou moins importantes. On s'est même demandé un instant si les lois et les normes ne vont pas modifier un visage, étioler une émotion, saccager une raison d'être. Comme Euro5 récemment ; qui n'a eu heureusement que trèspeu d'effets sur lui : quelques tours/minutes de plus pour obtenir la puissance et le couple maxi, en échange d'une réduction des émissions polluantes.
L'anglais voulu également revoir quelques éléments. Pas par nécessité ; par coquetterie. Comparons les millésimes afin de distinguer les supports de phares, les caches d'injection, les platines de protection au talon et le revêtement de la selle.
Moins chouette, les grip-genoux ont disparu, tout comme les badges sur les carters moteurs. Triumph donne d'un coté et reprend de l'autre, tout en entretenant la pérennité de cette catégorie.
Le constructeur a bien compris l'image qu'il pouvait en tirer, l'a mis en valeur depuis des années, le maintient plus que jamais dans sa gamme. En insufflant régulièrement des envies de off-road, de plage et d'aventures campagnardes. A la limite de planter la tente après chaque sortie. Du coup, cette Bonneville à la sauce champêtre pourrait s'endormir aussi bien face aux rues que dans une grange.
Une tartine, un salut aux potes, on éteint les braises du barbec de la veille et on allume le twin. Avec la Triumph, on embarque une partie du charme des moments égarés avec soi. Avant le retour à la réalité du quotidien, on peut avoir le cœur à se paumer dans les chemins étriqués. Le Scrambler est fait pour ça, avec ses échappements relevés, son petit sabot, ses pneus à pavés et ses jantes à rayons. Attention à ne pas se gourer au moment de partir en prenant celle de Gérard, de la génération d'avant. Car elles sont quasiment identiques dans leur aspect. Sauf la selle, qui change de revêtement ; pis le logotype, un peu retouché ; le bocal de frein, légèrement décalé. Aussi la fourche ; avec ses tubes plus espacés, elle a vraiment plus d'allure. Elle se veut aussi plus efficace, avec une amélioration des composants internes. Le train avant apparait moins fluet. En se penchant un peu, on voit qu'il prend la route et son dynamisme plus au sérieux avec un nouvel étrier de frein Brembo qui double le nombre de pistons.
L'ancienStreet Scrambler n'était pas un fan de l'exercice, manquant vraiment de souffle après les mi-régimes. Triumph a répondu à la critique en dopant le twin il y a quelque temps. Pas plus de cylindrée mais une hausse du taux de compression, un vilebrequin, des arbres fixes et des arbres d'équilibrage de vilo plus légers, une injection revue et 18% de puissance en plus au final. Cela représente un gain de 10 ch pour ce 900 cm3, atteignant un point culminant de 65 chevaux. La réponse moteur sera ainsi plus pétillante, permettant d'oublier le coté "il en manque un peu" du modèle précédent. Mais les watts, il faut aller les chercher. La valeur maxi est atteinte à 7 250 tr/mn, quand son prédécesseur crachait ses 55 bourriques à 6 000 trs. Punition identique pour le couple, inchangé avec 8,2 mkg mais développé 400 trs plus haut, à 3 250.
Nous avons vu l'essentiel des évolutions du 900 Street Scrambler. Pour les plus avertis, ils peuvent encore trouver des réponses du coté de l'instrumentation, du garde-boue avant, du té de fourche supérieur et des supports de phare. L'œil doit être celui d'un authentique passionné.Comme dab, plein d'accessoires sont prévus - 120 à présent au catalogue.
Une fois arrivé au job, s'il reste un peu de boue sur le pantalon, c'est que la journée a bien commencé. On s'intéresse bien au scrambler pour ça, non ?!? Comme souvent, le style exige un prix. L'anglaise est bien au-dessus de la fourchette d'un roadster de moyenne gamme.
Triumph a aussi pensé à ceux qui veulent plus costaud, plus puissant, plus baroudeur, plus premium, moins accessible : les versions 1200 en opus XC et XE.
M.B - Médias constructeur
valorisante,tonique,confortable , rassurante en toutes conditions de route et meteo,fiable ,avec un couple en ville très appréciable..a conseiller fortement aux motards ayant parfois des apprehensions a piloter une moto dans une circulation dense..très rassurante avec son rayon de braquege et son large guidon pour se faufiler comme un velo! une magnifique machine tres intemporelle et chic ,un bel objet que je considere tel un bijou que je porte lorsqu'il fait beau ,pour aller prendre du plaisir en ville ou sur routes sinueuses.mon meilleurs achat moto a ce jour ,et une cote qui se maintient en raison de l'image du modèle et de la marque. Note : 5/5 Répondre à supersonix
Coté finition, comme pour toute la gamme néo rétro Triumph, tout est impeccable. Juste une remarque concernant l'arrière jaune clair du réflecteur du phare visible par l'énorme trou à l'arrière du phare. Pour ma part j'ai démonté l'ensemble pour peindre en noir ce réflecteur pour le rendre invisible.
Très content de mon achat en fusion white, 2500 km au compteur.
Note : 5/5 Répondre à Titelle
Une question concernant l\'échappement. Chauffe-t-il la jambe en mode urbain ou le pare chaleur fait-il son effet?
v Note : 5/5 Participer à la conversation