Fiche moto BMWR 1200 RT 2018 Etendue interstellaire

Bien décidée à demeurer une référence du Grand Tourisme, la RT a enrichi ses pestations sécuritaires en 2017 avec deux nouvelles recrues. A savoir les services de l'ABS Pro, qui régule son exercice dans les virages. Ensuite, le Dynamic Brake Light est disponible, afin d'avertir plus efficacement de votre freinage les véhicules suiveurs (toutes les infos sur ce système ici ->). Ces deux modules sont installés en série depuis le millésime 2018 ; ils étaient au rang des options l'année dernière, inclus dans le pack des 'Modes de conduite Pro'.
BMW en avait profité pour revoir quelque peu le flat-twin liquide. Déjà pour lui faire passer les normes Euro4. Et améliorer son agrément par une optimisation de la transmission.
2018 signe aussi l'arrivée, toujours en option, du contrôle de traction dynamique DTC, du système d'appel urgence intelligent et du département de customisation "Spezial".
A peine quelques calendes depuis le nouveau chapitre 'liquide' de cette seigneurie de la route. Depuis tant de temps, nombres de vagues viennent se heurter sur ce rocher inaltérable. Que l'écume vienne du Japon, d'Amérique, d'Italie ou d'Angleterre, rien ne parvient à la faire vaciller. La BMW R 1200 RT. Condamnée de ce fait à demeurer la meilleure de son segment. Le succès en atteste, et le constructeur le lui rend bien. Chaque évolution lui fait gagner un cran d'excellence ; cette fois, le palier est bien plus important pour la routière. Le cœur change de génération, et toute la machine en profite pour passer de nombreux caps technologiques. Madame RT, que voyez-vous derrière l'horizon que vous vouliez tant le franchir ?!?
Elle voit... Non, c'est nous qui la voyons. Et avec envie. La 1200 RT désire plus que du voyage. Elle affiche clairement du dynamisme, bien plus qu'autrefois. Le design a fini d'être sage, corporate, sérieux comme de fonction. Un brin d'impertinence par ci, des effets par là, une ligne entre séduction et carrure aiguisée, et notre voyageuse se donne des allures de jouvencelle. Son faciès cherche l'affront, puisant largement son style dans celui des K 1600. Le bloc optique offre une signature saisissante avec ses feux de route circulaires escortant le phare principal. L'éclairage diurne en option offre des cercles de lumière similaire aux berlines automobiles de la marque. Superbe. Manifestement, la RT a du tonus à revendre, et elle le veut le montrer. On la comprend : ça fourmille dans les bielles, car le boxer tout nouveau tout beau donne du peps à toute la série.
Etrenné sur le trail R 1200 GS, ce moteur propulse à présent la dévoreuse de bornes, et prendra place progressivement chez toutes les R. Démarche immuable chez le constructeur bavarois... et personne ne s'en plaindra tant ce flat est plébiscité par les utilisateurs.
Revoyons rapidement les grandes lignes et les changements de ce bloc : refroidissement partiellement liquide, embrayage à bain d'huile, boite et embrayage intégrés, et puissance nettement améliorée. On tape dans les 125 chevaux, avec 12.7 mkg de couple. Soit les valeurs du baroudeur GS, avec cependant quelques adaptations pour mieux coller au caractère Grand Tourisme de la RT. Des masses d'inertie plus lourdes au niveau du vilebrequin et de l'alternateur viennent lisser le comportement moteur, et lui offrir plus de velouté. La transmission a également été allongée, histoire d'abaisser le régime moteur, le niveau sonore et la conso.
Pas de quoi inquiéter l'écurie là-dessous, qui ne demande qu'à galoper. Au détour d'une concentr', un utilisateur piquousé à la RT confiait qu'avec son ancienne 1200, calé sur le 5ème rapport, il n'arrivait pas à remonter la nouvelle RT détalant en 6ème. Et pourtant, la dernière version embarque une poignée de kilos en plus. Certes, mais entre les deux, 15 chevaux d'écart, et un moteur qui respire avec une pétillante allégresse.
La R 1200 RT souffle, sans retenue. Son twin vivant, il a du muscle, et beaucoup d'électronique pour lui dire comment réagir. De série, il y a l'anti-patinage ASC et deux modes de conduite. Le "Road", calibré pour un juste équilibre entre perfs et confort ; le "Rain", qui réagit plus cool.
Maintenant, on va voir du coté des options (comme dab). Dans les nombreuses étagères, on trouve le "Mode de pilotage Pro". Cela vous rajoute le mode "Dynamic", le contrôle de traction DTC à la place de l'ASC, et le Hill Start Control. C'est quoi ce truc ? En gros, un assistant pour le démarrage en côte, qui vous bloque le freinage jusqu'à que la moto décolle.
Et le "Dynamic" ? Ah oui, pardon. Ce mode rend la conduite plus vive, plus sportive, avec une réponse plus directe à l'accélération, et une intervention plus discrète de ll'antipatinage et de l'ABS.
Et ces modes de conduite agissent aussi sur les suspensions, si le proprio a choisi de s'équiper des suspates semi-actives ESA Dynamic. Grâce à deux capteurs de débattement et une série de paramètres, l'amortissement s'adapte automatiquement aux conditions de roulage. Plus qu'à choisir son style (souple, normal ou ferme), le niveau de chargement (Seul, Seul avec bagages, à deux avec bagages), et les suspates s'ajustent au fur et à mesure de la route.
Un petit raffinement technique, auxquels vous pouvez adjoindre d'autres délicatesses. Le Shifter Pro, par exemple, permettant de monter et descendre les rapports à la volée, sans toucher à l'embrayage. Ou le Hill Start Control, pour vous faciliter les démarrages en côte. Pourquoi pas les selles chauffantes, le contrôle de pression des pneus, le verrouillage centralisé ou le régulateur de vitesse ? Ah, on les aime les options chez Béhème... Et encore plus quand apparait en 2015 le Keyless Ride. Ce système permet à la fois de verrouiller / déverrouiller l'antivol de direction, la trappe du réservoir de carburant et l'allumage. La clé reste dans la poche, plus qu'à démarrer.
Là où la pilule ne passe pas, c'est coté navigation. Le GPS est dispo lui aussi en option. Eh oh ! La RT affiche haut et fort qu'elle est l'incarnation de la moto Grand Tourisme, et elle n'offre même pas un GPS de série !?! Dites, c'est petit pour une moto à 18 barres le bout. Et ça fait vraiment mesquin quand on voit l'instrumentation de navette spatiale intégrée dans le cockpit.
Fortement inspiré de celui des K 1600 GT, le combiné d'instrumentation nous emmènerai presque dans le monde de l'avionique. Un élégant et futuriste agencement de compteurs, d'une batterie de voyants et d'écran TFT couleur de 5,7 pouces. La R 1200 RT peut ainsi afficher une foule d'informations, disséminées via un éventail de menus. Et quoi de mieux qu'une molette intuitive au commodo gauche pour piloter ça. Attention, beaucoup de menus, de réglages et d'infos signifie aussi une réelle attention à apporter à l'instrumentation. Pensez donc à tout régler avant de partir.
Ce tableau de bord high tech a également permis de revoir le système audio (en option), plus complet, pouvant piloter un iPod ou un support MP3 / USB, complété par un tube bass-reflex pour améliorer la qualité sonore.
Les fondamentaux sont plus classiques, plus éprouvés, et toujours aussi efficaces. Même un peu plus. Le train avant Telelever est inlassablement de la partie, tout comme le monobras à cardan Paralever. Le cadre en tubes d'acier aussi, mais il est continu désormais, et un peu plus rigide pour améliorer la tenue de cap. Un petit travail pour optimiser le centre de gravité, et cette 1200 RT promet encore plus d'agilité et de précision. Les 15 kilos que cette génération a pris dans les hanches n'auront aucun mal à se faire discrets. L'ABS est de série, comme toute BM depuis quelques années. Ce dernier surveille des pistes de 320 mm à l'avant, mordus par du Brembo radial à 4 pistons par étrier. Si l'équilibre de la RT ne souffrira guère des 274 kilos qu'elle supporte, un freinage se doit d'être de premier plan pour ralentir ce beau vaisseau.
Le look est galvanisé de dynamisme, sans pour autant oublier sa fonction première et sa réputation élogieuse : la protection. Elle ira encore plus loin sur cette génération, BMW ayant pris soin d'améliorer notamment la bulle. Ce pare-brise à réglage électrique en continu s'annonce plus efficace pour réduire la pression d'air et réducteur de bruits aérodynamique. De plus, sa fonction mémoire le ramène en position basse une fois le contact coupé. Et revient à sa place quand on repart.
Les nouveaux rétros sont plus petits, rétro-visionnent mieux, et peuvent désormais se rabattre. L'ergonomie quasi parfaite se voit maintenant plus avenante, avec un triangle guidon / selle / repose-pieds abaissé de 20 mm, tout comme la selle passager. Des selles qui sont plus grandes (2 cm pour le pilote et 1 cm pour le passager), et celle du pilote réglable sur deux hauteurs. Voire plus adaptable encore avec les options selle haute ou basse.
Comme toujours, BMW a offert à sa RT de quoi rester au sommet de sa catégorie, et dégoûter la concurrence. Le flat liquide et l'envie de dynamisme vont incontestablement lui faire un cran d'agrément supplémentaire. Reste un tarif corsé et une liste d'options longue comme le bras. Le pire, c'est qu'elle peut se le permettre. Un peu plus lourde, un peu plus large (983 mm), un peu plus nerveuse, un peu plus équipée, bien plus puissante et encore plus valorisante, la R 1200 RT s'est tout simplement bien élargie sa place au top de la catégorie.
M.B - médias constructeur
Ceci est trés désagréable, surtout à l'approche d'un stop, rond point à petite vitesse ou encore dans les épingles serrées.
Alors que le régime moteur devrait descendre pour ralentir correctement la moto, il repart et provoque un sursaut de la moto, bonjour les chaleurs. POur l'heure je n'ai pas trouvé de solution et BWW dit que tout est normal. Quelqu'un aurait-il déjà eu les mêmes désagréments. Note : 1/5 Répondre à Bert-015
Tourisme tranquille, autoroute, arsouille et virolos...en dorlotant pilote et passager...avec un nouveau look bien plus sexy...que demander de plus...rien ! Note : 5/5 Répondre à Papygaz
En étant a ma 3éme BMW 1200 RT je suis trés déçu du confort de la nouvelle selle (Modèle 2017 )
\"La Conception de cette selle présente une forme mal adaptée qui surcharge le coccyx ,une pression désagréable est exercée a la longue sur le coté interne de la cuisse et entraine une position qui génére des tensions \" et vous étes obligé de faire retravailler vos selles par un sellier ce que je considère \"Inadmissible\" sur une machine d\'un tel prix !
Une marque comme BMW ne doit pas se permettre de telles Erreurs !!! Note : 3/5 Répondre à JIM
Pouvez vous me dire qui a refait cette selle svp ? Note : 4/5 Participer à la conversation
toutes options
un bijou
Note : 5/5 Répondre à silver56
.
Note : 5/5 Répondre à r l t
Ce sera sans doute mon prochain vaisseau après deux africa Twin,
Reste à convaincre mon banquier. Note : 4/5 Répondre à Rococoua
En France, serons nous européens un jour dans ce domaine??
Dans l'attente de votre réponse. Note : 5/5 Répondre à neant
La plupart des BMW étant équipées de l\'ABS depuis pas mal d\'années, il ne rester qu\'à \'peaufiner\' des détails administratifs : qui paiera le débridage ? Comment refaire la carte grise ? Et une foule d\'autres questions loin d\'être réglées... Note : 5/5 Participer à la conversation
trés gros bémol , le S.A.V. moto neuve aprés 1000km le commodo gauche H.S.
S.A.V nul 1mois 1/2 d\'attente Note : 3/5 Répondre à riton 09