Fiche moto DucatiDIAVEL 1260 S 2022 Un péché capital de plus
Le Diavel a attaqué 2022 bien avant les autres. Le coloris 'Black & Steel' est à l'honneur, avec un nappage de gris et de noir prenant en otage le jaune mécanique - qui a fait de joli morceaux de soleil sur les 748, certaines Monsters et d'autres bolognaises de tempérament.
Coté technique, une petite retouche Euro5 s'accompagne d'un camouflet aux sentences classiques des normes drastiques : le Diavel sort plus de chevaux ! 3 de gagnés pour un total de 162 chevaux à 9 500 tr/mn. Petite prise de poids aussi, de 3 kilos.
Depuis tant et tant de temps, Ducati propose presque systématiquement une version S de ses modèles forts en watts. Panigale V4 S, Multistrada S, Monster 1200 S, Hypermotard S... depuis la 996 S. Et parfois de petites incartades. Ce fut le cas pour la Diavel, dont la version plus haut de gamme portait le nom de Carbon. Cette fois, tout rentre dans l'ordre avec la Diavel 1260 S, parée d'éléments plus nobles.
Avec son moteur à distribution variable DVT et revu en cylindrée, la Diavel annonce, du haut de ses 162 chevaux, plus de force à mi-régime et plus de watts en haut. Son nouveau châssis promet plus d'agilité, tandis que le S vient raffiner ses liaisons au sol.
Comme de coutume, l'équipementier Öhlins est sollicité pour ses suspensions. Une fourche inversée de 48 mm vient remplacer la Marzocchi de 50 mm, toutes deux réglables de partout. Bien que moins généreuse en dimensions, la fourche suédoise offrira un toucher de route et une efficacité supérieure. Idem pour l'amortisseur arrière, ajustable dans tous les sens. La Carbon n'avait pas droit à ses atouts ; elle se différenciait surtout par ses jantes allégées et ses pièces en... carbone justement.
Elle gagne d'un coté ce qu'elle perd de l'autre. Les attributs de la Carbon ne sont pas reconduits. Si elle n'a plus les Marchesini en alu forgé, elle offre quand même un petit traitement de surface à ses roues, histoire de faire du premium. On aurait quand même préféré des roues plus légères, histoire de doper l'agilité.
La Diavel S pense sérieusement à la sportivité avec des étriers de frein Brembo M50 et un shifter Up&Down. A une touche de classe supplémentaire avec un insert sur la selle et une signature lumineuse DRL dans le phare. A de l'interactivité avec un système multimédia embarquée. Une fois le smartphone en accord avec la Diavel, l'utilisateur peut gérer depuis la moto ses appels, textos et sa musique.
Coté électronique, Diavel et Diavel S sont autant fournis l'une que l'autre, avec régulateur de vitesse, 3 modes de conduite, 4 modes d'affichage au tableau de bord, 3 modes de puissance, ABS cornering, commodos rétro-éclairés, contrôle de traction, anti-wheeling, démarrage sans clé, assistant au départ arrêté, unité de mesure inertielle (I.M.U) Bosch à 6 axes, écran couleur TFT de 3,5 pouces et clignos à arrêt automatique.
Facturée 3 000 euros de plus que la Diavel 1260, cette déclinaison S rend la route plus active, plus dynamique, et la moto plus "précieuse". Malgré son nom, elle n'est pas la réincarnation du diable ; mais ce dernier l'aurait certainement choisi pour faire une entrée remarquée.
M.B - Photos constructeur
À chaque arrêt, les gens regardent, prennent en photo et posent des questions
C’est une moto qui fait tourner les têtes Note : 5/5 Répondre à Kristof