Il envoie du gros le Z 1000. Facile à prendre en main, patator à souhait et véloce de concert, le roadster phare de Kawasaki réclame toutefois du sang-froid quand on l'utilise à haute dose. Coté gueule, on est dans l'expressionnisme total. Cela atteint son point d'orgueil final dans cette version SE. Une édition spéciale uniquement pour justifier le coloris qui sied le mieux à ce Z 1000 phase 4 ? La pilule de 200 euros est un peu sèche à digérer. C'est la poire à ajouter pour parer la machine d'une robe verte et grise de mante religieuse cybernétique. Un petit pot Akra serait bien apprécié comme gourmandise et justifier ainsi le nom.
Techniquement, rien de particulier à signaler si ce n'est les évolutions liées à cette génération de Z : un moteur renforcé à mi-régimes, une fourche Showa SFF-BPF à gros pistons et fonctions séparées, moins de poids, plus de watts, et une conduite toute en émotion : ne cherchez pas de contrôle de traction ou autres copilotes électroniques ; seul l'ABS (en option) est dispo pour aider les freins. Tout le reste, c'est à l'adrénaline et à la main droite de gérer.
M.B - Photos constructeur