Fiche moto KawasakiZX-6R 636 2002 Elle pète le feu
Pourquoi donc 636 cm3 ? Ça ne correspond à aucune catégorie. Et puis, impossible d'engager la machine dans un championnat Supersport ( 600 cm3 maxi autorisé sur les 4 cylindres). Et surtout, quel intérêt ?
En fait l'idée de Kawasaki est très ingénieuse. Commençons par rassurer les pistards : la 600 ne disparaît pas. Les 2 machines cohabiteront - l'une pour s'engager en compétition, l'autre pour une utilisation plus polyvalente.
"Polyvalente ?!? Mais la ZX-6R l'est déja..." Pour une sportive, c'est vrai. La verte est déjà l'un des plus performantes mais aussi l'un des plus conviviales 600 sport du marché. Cette version 636 est destiné à offrir une once de couple et de puissance supplémentaire dans une utilisation moins extrême. La plupart des proprios de pistardes passent 95% de leurs kilomètres sur route. Alors, autant proposer un modèle plus rempli. Et puis, ce n'est pas si compliqué à faire pour Kawa. Pas besoin de créer un nouveau moteur ; il suffit d'augmenter l'alésage de 2 mm. Le bloc actuel permet de rogner sur le bord des cylindres, chose que la concurrence ne peut faire sur la R6 ou la CBR 600. Il était même possible techniquement de monter à 680 cm3, audace que les verts n'ont pas tenté. Une prochaine fois peut être...
On zappe sur la version bridée, car il n'y quasiment aucune différence. Mais si on libère tout le troupeau, le décor n'est plus le même. La première progression dans les tours se fait avec bonne volonté dans une musique rauque très plaisante. Dans les mi-régimes jusqu'à 10 000 trs/mn, le moteur offre des reprises plus généreuses. Pratique pour doubler sans faire hurler le moulin. Mais où la différence est la plus flagrante, c'est après la barre des 5 chiffres. Poignée dans le coin - La ZX-600R pousse copieusement de 10 à 12 000 puis part comme une bombe jusqu'à 14 000, comme si un mini turbo se mettait en route. Sur la 636, cet effet boost semble régulé, alors que le bouilleur crache les watts sans retenue de 10 à 14 000 trs. La frontière des 280 compteur était un léger effort pour la 600, presque une formalité pour la 636.
Rien à reprocher à ce bloc, il peaufine la Ninja, qui n'en perd aucune de ses qualités. Protection très honorable, position de conduite raisonnable, partie-cycle au top combinant agilité, vivacité et stabilité. 2 ou 3 petits réglages et la voila prêteà en découdre sur circuit. Décidément, la ZX-6R n'en finit pas de nous plaire. Il est dommage que le marché ne soit pas si enthousiaste. Et pourtant, elle mérite.
M.B
(inspiré par l'article de L. Cochet - Moto-journal n° 1 511
photos constructeur)
2002
Débridée aux chapeaux de carburateur mais tjrs le pot d\'origine, je n\'aime pas embêter mes voisins.
Donc en 118 CV, quel plaisir,entre légèreté et puissance idéalement répartie de part sa cylindrée.Repartition des masses qui frôle la perfection et position naturelle, que l\'on ne peut retrouver sur les sportives midsizes actuelles, à croire que tous les acheteurs de 600 sportives font du circuit, ce qui explique peut-être que de plus en plus d\'acheteurs s\'en détournent pour aller vers les roadsters.Où sont passées les sportives avec une belle peinture endurance qui nous ont toutes fait rêver, enfin, je m\'égare...
Pour ma 21ème moto je pense avoir trouvé le grale, le mien en tout cas...A chers collègues motards et bonne route ✌ à tous... Note : 5/5 Répondre à Marc
Un moteur vivant qui même bridé marche fort pour une 600. Débridé, il ne faibli jamais jusqu\'à la zone rouge.
Seul problême non résolu, le voile de disques avant pour les gros freineur.
Je fais un peu de piste avec et elle ne rougie pas face aux 600 plus récentes. Note : 5/5 Répondre à antonio67
AVIS AU AMATEUR A GROS BRAS(guidonage)
amortiseur de direction a a acheter !! Note : 5/5 Répondre à raf