Fiche moto SuzukiGSX-S 1000 F 2016 Costard sportif
Après une longue attente, Suzuki s'est lancé dans le combat des gros streetfighters. Un ring où la performance et les muscles sont issus directement des hypersports. Oublié l'épisode loupé de la B-King, place à la génération GSX-S 1000. Du sang et une ossature de GSX-R, des vapeurs de métal et des arêtes aiguisées sur le vif – ce gros roadster pour voyoux montre les crocs...
Et du velours dans sa déclinaison F. Vu l'engouement pour la Kawasaki Z 1000 SX, Suzuk' n'a pas voulu passé à coté d'une clientèle attirée par un roadster couillu ET routier. Donc, un bout de carénage, quelques spécificités et voici une GSX-S 1000 F prête à bouffer du virage avec vigueur. Mais pas que.
Un bout de carénage, ais-je dit ?!? Une belle palanquée en fait. Autrefois, on greffait une tête de fourche, comme sur les Fazer ou Bandit 1250 et puis c'est marre. La GSX-S 1000 F est habillée du bout du museau jusqu'au bas du ventre. Les lignes sont tendues, avec pas mal de douceur et un regard d'avion de chasse. Avec au final une sensation visuel de sport-GT ? Pas trop ; ça sentirait presque le gros scooter. Ce n'est pas péjoratif mais une machine de cette appétence mériterait mieux que d'être comparée visuellement à un super-Burgman.
Un néophyte s'y tromperait-il ? Pas sûr : avec une fourche inversée de 43 mm, un cadre fortement dimensionné et un petit S rouge sur les flancs, une bonne odeur de poudre nous parvient depuis les entrailles de la GSX-S Fairing.
Le bloc qui vit là-dedans, il rappellera de sacrés bons souvenirs aux pistards. Un 4 cylindres de 999 cm3, injection et double papillon, ayant fait les beaux jours de la GSX-R 1000 millésime 2005 à 2008. Rien de moins que le meilleur moteur d'hypersport de l'époque. Dans les GSX-S, il est dégonflé à 145 chevaux (enfin presque ;-). Du gros muscle, s'intercalant hiérarchiquement entre la Z 1000 et la FZ1. Suffisant pour s'offrir quelques sueurs mais une pointe de déception demeure entre les dents : les échos auguraient d'une cavalerie de 160 chevaux, histoire de tenir tête aux BMW S 1000 R et Aprilia Tuono V4 1100.
Entre la GSX-R de l'époque et ce roadster, 40 chevaux se sont éclipsés. Des arbres à cames différents ont pris place afin de favoriser la disponibilité dans les mi-régimes, soit plus de pêche à disposition dans les routes sinueuses et les escarmouches tactiques.
Et bien que le 4 pattes ne crache pas autant de watts que le haut du panier, il y a en quand même assez pour (se) mettre une bonne dérouillée. Le pilote ouvre, les watts déboulent... L'électronique n'est pas bien loin. ABS et contrôle de traction sont de série. Ce dernier dispose de 3 niveaux d'intervention plus la possibilité d'être déconnecté.
Avec son carénage large aux épaules et sa bulle à la recherche du menton, la GSX-S 1000 F apportera un surcroit de protection. Un bon point qui tentera de combler le manque d'aspects pratiques. Pas de support de valises intégrées (comme les dernières Kawa) ni de poignées passager ; une poupe en aiguillon très incisive mais peu en adéquation avec la compagnie d'un top-case ; le pare-brise n'est pas réglable et quid d'une béquille centrale ?!? On peut relativiser tout ça en se resituant la Suz dans son créneau : un gros streetfighter avec un habit pour la route. Du coup, on porte plus d'attention aux étriers de frein Brembo radiaux à 4 pistons, aux pistes de frein de 310 mm, au guidon Renthal fatbar et à la structure du châssis.
Mettez un moteur tapé à la sauce SBK dans cette bécane et il n'arriverait pas à vous la tordre. Le bras oscillant provient directement de la GSX-R 1000 actuelle. Le cadre principal est quant à lui légèrement différent mais d'une conception très Gex. De fortes sections en aluminium pour une rigidité optimale et un poids inférieur au cadre de la grosse GSX-R. La bête veut être élégante par ses atours tout en étant pétrie dans l'efficacité des machines de sport d'Hamamatsu. La confrontation avec sa concurrente désignée d'office, la Kawa Z 1000 SX déjà citée, promet de beaux échanges d'adrénaline et de regards sournois.
M.B - Photos constructeur
A Recommander Note : 5/5 Répondre à JBOU
( les novices évitez cette moto !! ) Note : 4/5 Répondre à vince
c\'est pas une moto pour le quotidien \" boulot-dodo \" jusqu\'à 4000 tours il faut rouler en jouant avec les vitesses surtout en ville,mais la contre partie c\'est le pilotage,alors pour les fadas de sensations fortes,allez y,c\'est la bonne bécane.Vince. Note : 4/5 Répondre à vince
A-coups en décélération en dessous de 3.000 tours ... paraît-il réaction normale en raison de l\'électronique qui gère l\'allumage (?)
Voilà en deux mots 5.000 km d\'impressions motardes modèle 2018. Note : 4/5 Répondre à mistral
consommation?
o à 100 ?
vitesse maxi environ?
Quand on n\'en sait pas plus que ça on n\'en parle pas
que du bla bla Note : 1/5 Répondre à mitch
Je sors d un cbr 600 fa 2012, la gsxsf est de loin plus maniable c est un velo, une facilité pour la mettre sur l angle.
Cependant je regrette la gestion de l injection, des à coûts en 1 2 et 3 eme, on oublie la possibilité de faire un filé de gaz. Une selle pilote dure et inconfortable, une selle confort est nettement plus agreable., autre défaut les vibrations à 5-6000 tours entre 130-145km qui viennent au niveau des cales pieds, diminuent audela et absorbeés au niveau des cuisses par la selle confort par rapport à la selle d\'origine
Lors de la revision la concession regardera le numero de serie du cdi pour eventuellement le changer. Suzuki aurait travailler sur un nouveau cdi afin d eliminer ce probleme d à coûts Note : 4/5 Répondre à Van
Au niveau maniablité, on change de dimension, le moulin envoie du gros, la sonorité est génial.
Bref, je ne regrette pas du tout mon achat, même si, par rapport à la Z, il y a quelques manques, comme la bulle non reglable, le siège passager (encore) plus petit. Mais pour l\'arsouille, c\'est tiptop ! Note : 5/5 Répondre à frphilip