Fiche moto Triumph900 STREET TWIN 2016 Les blousons noirs reviennent
La porte d'entrée chez les Classics a changé chez Triumph. La Bonneville ayant gagné du cachet et des prétentions plus huppées avec sa hausse de cylindrée (1200 cm3), c'est cette nouvelle Street Twin qui accueille les motards soucieux de classicisme. Et de charme à l'anglaise ; cette Bonnie revisitée ne manque pas ni d'aplomb ni de technologie, avec un coté rebelle-chic qui lui sied bien.
La gamme Classic marque une rupture avec le coté revival de la génération précédente. La Street Twin se la joue jeunesse frivole. Le look est calqué sur la Bonneville mais finement rafraichi ; presque pour lui donner une autre adolescence. C'est old school et swag à la fois. Quoi de plus vintage que ce feu arrière... dans lequel se cache un cercle de lumière rouge à LED. Ici, pas de barregraphe et de tablette tactile en guise de tableau de bord. Juste un bon gros compteur à l'éclairage bleuté... avec une grosse aiguille et autant d'infos qu'un Windows pourrait en afficher : état de l'ABS et de l'antipatinage, rapport engagé, indicateur d'intervalles d'entretien, conso, autonomie, jauge de carburant, double trip, horloge ; et surveillance de pression des pneus et/ou fonctionnement des poignées chauffantes si vous avez pris ces options. L'ensemble des menus et paramètres se pilote depuis le guidon. Et comme la Street Twin se doute que vous avez toujours sur vous votre téléphone, son équipement comprend une prise USB.
L'appellation Street Twin a déjà dû vous faire tilter. Chez les petites teignes bouillonnantes, Hinckley a sorti une vraie terreur avec son Street Triple. Le constructeur veut marquer la rue avec une empreinte différente mais tout autant de malice. Pour remplir sa mission, la bécane ne pouvait se contenter du twin 865 cm3 des ex-Bonneville, Scrambler et Thruxton. Triumph lui offre ainsi une version plus évolué du bicylindre parallèle. Gonflé à 900 cm3 et désormais pourvu du refroidissement par eau, le moulin conserve son esthétique très authentique mais fait un gros pas coté performances. Ce bloc anglais revendique 18% de couple supplémentaire, soit 8.2 mkg à 3200 tr/mn. Les écolos aussi vont être ravis : moins d'émissions polluantes et 36% de consommation en moins.
Triumph n'a pas tellement insisté sur la puissance de ce block, qui s'établit à 55 chevaux. Une valeur conforme à la catégorie, que les amateurs ne jugeront pas sur chiffres mais sur émotion. L'essentiel, l'esprit de cette Street Twin n'est pas là. Il est dans le ressenti, le caractère. Gageons que ce moulin amélioré offrira plus de peps et d'émotions que le 865. Et il ne pourrait en être autrement avec une descendance qui à l'aplomb légèrement plus déluré.
Le Street Twin, ce n'est pas qu'une allure. C'est aussi de la technologie, et pas celle qui sent les outils, les potes réunis dans un garage et des pièces moteur perdues entre les tournevis. La moto est pourvu d'origine d'une clé codée, d'un embrayage anti-dribble, d'une commande des gaz Ride-By-Wire, ainsi que de l'ABS et d'un antipatinage déconnectables. Coté châssis, on retrouve des solutions plus classiques. Le cadre en acier tubulaire est une évolution de celui de la Bonneville, associé à des suspensions de plus fort débattement. La selle offre plus de rembourrage et une hauteur moindre. Confort et agrément devraient être les grands gagnants de ce travail, tandis que la position de conduite restera la plus naturelle qui soit. Les jantes à rayons ne sont pas à l'appel. Des modèles à bâtons seront plus indiqués pour l'esprit fashion. Coté freins, un disque par roue, cela devrait suffire. Les adeptes de l'adrénaline trouveront de quoi péter les plombs chez la Street Triple R.
Il y aussi ces petits détails aptes à charmer les nostalgiques, les amateurs et les curieux : les soufflets de fourche, les platines de fixation du phare, les collerettes d'échappement, les ailettes supérieures polies, les anti-patates rouges, la trappe à carburant déportée avec un bouchon chromé... La 900 Street Twin aura bien besoin de prendre soin de ses proprios car en face, elle se mesurera à certaines Harley, aux Yamaha XSR 700 et Ducati Scrambler ; deux concurrentes de choix.
Et comme la personnalisation est un élément clé des nouvelles Classics de Triumph, Hinckley a prévu près de 150 nouvelles pièces et des kits spécifiques pour cette Street Twin. Les voici :
Scrambler : Le kit "inspiration" Scrambler donne un style épuré et distinctif typé offroad à la Street Twin.
Composé d'un système d'échappement en métal brossé Vance & Hines* de haute qualité, d'un kit de suppression de garde-boue arrière avec un petit feu arrière, d'une selle côtelée monobloc marron type Café Racer, de clignotants à LED et d'un sabot moteur en aluminium brossé.
Brat Tracker : ce kit propose un style custom urbain plus agressif. Il se compose de silencieux en métal brossé signés Vance & Hines, d'un kit de suppression de garde-boue arrière avec un petit feu arrière, d'une selle côtelée monobloc noire type Café Racer, de clignotants compacts à LED, de poignées noires et d'un sabot moteur en aluminium brossé.
Urban : Le kit Urban allie un look sportif décontracté et à la fois plus agressif . Il se compose d'un guidon style "Ace", de silencieux en métal brossé signés Vance & Hines, de clignotants compacts à LED, d'une tête de fourche courte teintée et d'une sacoche latérale en cuir et coton ciré.
Campagne de rappel :
En mars 2019, Triumph a lancé une grosse campagne de rappel de ses Bonneville et de ses Street fabriquées fabriquées entre le 11 août 2015 et le 13 janvier 2019.
Ce sont donc les Bonneville T100, T120, Street Twin, Street Cup et Street Scrambler (soit 68 686 motos dans le monde) qui ont été priées de passer par la case concession pour un problème de "câble d'embrayage qui pourrait entrer en contact avec le câblage du faisceau principal et l'endommager", avec un risque de dysfonctionnement de l'éclairage et des clignotants ainsi qu'une perte de puissance.
Plages de numéros de série des modèles concernés
e5*168/2013*00009*00
e5*168/2013*00011*00
e5*168/2013*00012*00
e11*168/2013*00260*00
e5*168/2013*00003*00
e9*168/2013*11259*00
Sont plus précisément concernées :
Bonneville T100 et Bonneville T100 Black de 2017 à 2019
Bonneville T120 et Bonneville T120 Black de 2016 à 2019
Street Cup année 2017 et 2018
Street Scrambler millésime 2017 et 2018
Street Twin de 2016 à 2018
Les propriétaires des machines concernées ont été contactés par le constructeur afin de procéder gratuitement à la réparation. Pour vérifier si votre moto est concernée par ce rappel, rendez-vous ici et rentré son numéro de série. Aucune information sur le nombre de motos françaises incriminées n'est précisée.
M.B - photos constructeur
Bravo et Merci ! Note : 5/5 Répondre à Chorus
au taf,super sono!
le top! Note : 5/5 Répondre à gazadonf
Bon, maintenant il ne faut pas se tromper : si vous voulez faire de l\'autoroute avec femme et bagages, le manque de protection, de possibilités d\'emport, l\'absence de 6e et le tout petit réservoir vous serez déçu. De même si vous voulez refaire le Grand Prix de France sur la nationale voisine, vous avez tout faux : le freinage, les amortisseurs et le manque d\'allonge du moteur vous ramèneront à la raison (allez voir du côté de la Thruxton R).
Dernier point, qui est très important à mes yeux. Il y a plein de possibilités de personnalisation qui en plus d\'améliorer quelques détails en font MA bécane. On trouve de tout sur internet (et chez Triumph mais c\'est plus cher !). Note : 5/5 Répondre à Fabrice
Moto très maniable, un vrai jouet, mais freinage indigne d\'une moto actuelle.
Le freinage est clairement pas à la hauteur, une honte pour une moto de ce prix Note : 3/5 Répondre à laurent
Note : 4/5 Répondre à Gustave
Toutefois,comme s\'est maintenant la mode, un réservoir de minet de plage, compteur hideux et visiblement partie cycle n'autorisant pas une bagagerie fonctionnelle.
Il serait bon aux constructeurs de motos rétro ou vintage de proposer aux roulent d\'avant des motos réellement adaptées à la route,seul Guzzi avec sa V7 propose une moto répondant à cette demande, toutefois avec une puissance limité. Note : 3/5 Répondre à New hope
Dommage que les dirigeants grands-bretons aient cru opportun _ même à près de 10000€ le bout tous frais inclus _ de délocaliser sa production en Thaïlande. Les conditions de travail britanniques dignes de Zola, ne leur suffisant encore pas... Note : 4/5 Répondre à jicé1960