Fiche moto Triumph900 Street Twin 2022 Dose de tonus sous le blouson
Pour Triumph, la Street Twin est une bécane à choyer de près. Figurant parmi ses meilleurs vente, la plus accessible des Modern-classics doit être entretenu et au goût du jour.
Ce fut le cas pour la mise à jour de 2021, principalement axée sur la conformité Euro5. Moins de rejets polluants parmi les prérogatives, sans que cela n'affecte les performances moteur. Elles-mêmes sérieusement revu en 2019.
C’est aussi l’occaz de faire de petites retouches: panneaux de boite à air ajourés, petit renfort pour le support de phare, protège-talons redessinés, nouveau design des caches d’injection, selle plus épaisse de 10 mm avec une mousse différente, et nouvelles roues aux bâtons usinés. Un brin de maquillage en somme, pour prolonger ce qu'elle est : une petite Bonneville au tempérament léger, enjoué, urbain.
L'engin aime les balades, avoir le style dans les rues ou sur les nationales. Mais son bicylindre avait parfois envie d'être plus à l'aise, plus ample quand l'esprit du pilote s'ouvrait à l'égarement. Certes, la 1200 Bonneville a le coffre pour ça. La Street Twin devait-elle en souffrir plus longtemps pour autant ?
Plus maintenant. Le twin parallèle s'est émancipé il y a quelque temps en montrant une belle progression de sa puissance. Grâce à un taux de compression augmenté, une élévation du régime moteur, un vilebrequin, des arbres fixes et des arbres d'équilibrage de vilebrequin plus légers, 10 chevaux furent rajoutés aux 55 déjà présents. Cela représente 18% de hausse par rapport à la première Street Twin – Celle-ci avait déjà gagné 18% de couple depuis la 865 Bonneville.
Cela a un prix, que l'on ira chercher à haut-régimes. L'anglaise a plus de watts mais ses pics de puissance et de couple sont perchés plus haut dans les tours. La force de traction préserve ses 8,2 mkg, à condition d'aller les chercher avec 600 trs de plus, à 3 800. On la provoquera donc un peu plus, avec la satisfaction d'un élan plus prononcé et de performances en hausse. Ce qui lui ouvre des horizons. Citons parmi les modifs techniques un carter d'embrayage à optimisation des masses et un embrayage plus léger
La Street Twin d'avant freinait bien, mais sans plus. La pince faisait le job en adéquation avec le tempérament de la machine. A présent que ça crache plus à la sortie des bielles, une amélioration du poste de freinage ne sera pas du luxe. Triumph opte ainsi pour un étrier Brembo à 4 pistons en remplacement du Nissin à 2 pistons, toujours sur un disque de 310 mm. Le mordant comme l'efficacité devrait passer à un cran et un ressenti supérieur. L'arrière conserve son ensemble Nissin 2 pistons avec une galette de 255 mm.
Pas de changements coté cadre, amortisseurs, bras oscillant ou géométrie. Juste une retouche au niveau interne de la fourche pour un peu plus d'efficacité. La Street ne cherche pas vraiment à devenir une lame de la route ; juste augmenter l'agrément.
Justement, pour le commencer, une bonne selle sera de bon aloi. Avec 10 mm d'épaisseur de mousse en plus, l'équipage devrait moins sentir la sécheresse de nos routes. On profitera alors d'une position de conduite naturelle, tranquille, décontractée, conçue pour rouler au rythme des poum-poum régulier du twin.
Au ou aux rythmes ? La question peut désormais se poser vu la présence du petit bouton Mode sur le commodo gauche. Il commande quoi ? La Street Twin avait déjà l'ABS, un antipatinage déconnectable, le ride-by-wire... Que peut-elle envier à sa grande sœur ?!? Mais oui, les Modes de conduite. Le tempérament moteur peut se tendre en 'Road' ou se détendre en 'Rain', afin d'emmener du gaz sous plusieurs facettes. Chaque mode adapte les réglages de cartographie et d'antipatinage.
On s'est refait la face pour cette évolution ? Mmmhmm... Pas besoin. On va juste revoir deux ou trois petites choses. Un bocal de liquide de frein un peu plus classe, un nouveau revêtement de selle, une plaque de protection ajourée en provenance de l'ex-Street Cup sur le carter gauche, des panneaux de boite à air très légèrement redessinés, un compteur sommairement revu, et de nouvelles jantes plus cossues aux flancs de bâtons usinés. Il faudra avoir un œil très perspicace pour dénicher les changements sur les supports de phare et le badge du réservoir.
Feux arrière à LEDS, prise USB et antidémarrage codé sont toujours de série. Le coin des options s'enrichit du système de surveillance des pneus TPMS, à coté des 120 accessoires prévus pour customiser cette Street Twin.
Dispo aussi en A2, cette moto entretient avec brio la découverte du Classic anglais. Reste un tarif pas tant démocratique que ça.
M.B - photos constructeur
Bravo et Merci ! Note : 5/5 Répondre à Chorus
au taf,super sono!
le top! Note : 5/5 Répondre à gazadonf
Bon, maintenant il ne faut pas se tromper : si vous voulez faire de l\'autoroute avec femme et bagages, le manque de protection, de possibilités d\'emport, l\'absence de 6e et le tout petit réservoir vous serez déçu. De même si vous voulez refaire le Grand Prix de France sur la nationale voisine, vous avez tout faux : le freinage, les amortisseurs et le manque d\'allonge du moteur vous ramèneront à la raison (allez voir du côté de la Thruxton R).
Dernier point, qui est très important à mes yeux. Il y a plein de possibilités de personnalisation qui en plus d\'améliorer quelques détails en font MA bécane. On trouve de tout sur internet (et chez Triumph mais c\'est plus cher !). Note : 5/5 Répondre à Fabrice
Moto très maniable, un vrai jouet, mais freinage indigne d\'une moto actuelle.
Le freinage est clairement pas à la hauteur, une honte pour une moto de ce prix Note : 3/5 Répondre à laurent
Note : 4/5 Répondre à Gustave
Toutefois,comme s\'est maintenant la mode, un réservoir de minet de plage, compteur hideux et visiblement partie cycle n'autorisant pas une bagagerie fonctionnelle.
Il serait bon aux constructeurs de motos rétro ou vintage de proposer aux roulent d\'avant des motos réellement adaptées à la route,seul Guzzi avec sa V7 propose une moto répondant à cette demande, toutefois avec une puissance limité. Note : 3/5 Répondre à New hope
Dommage que les dirigeants grands-bretons aient cru opportun _ même à près de 10000€ le bout tous frais inclus _ de délocaliser sa production en Thaïlande. Les conditions de travail britanniques dignes de Zola, ne leur suffisant encore pas... Note : 4/5 Répondre à jicé1960