Fiche moto Triumph1200 Scrambler Steve McQueen Edition 2021 The great escape – Episode II
Triumph porte tellement Steve McQueen dans son cœur que son image est presque devenu le symbole de la marque. Hinckley ne se prive pas de rappeler à la moindre occasion que le célèbre acteur aimait les Triumph, aimait les motos, aimait les épreuves, aimait vivre la bécane au-delà de la passion.
Pourtant, un seul modèle jusqu’à présent portait l’honneur de son nom – la 865 Bonneville série spéciale de 2012.
Cette fois, c’est le 1200 Scrambler qui s’y colle. Mais attention, pas avec juste un autocollant, une casquette et un T-shirt en cadeau. Non, avec une peinture spéciale et quelques accessoires posés sur la version la mieux équipée, la XE – déjà pourvue d’une liste d’équipements longue comme l’annuaire du village d’à coté. La famille McQueen a été consultée pour développé ce modèle, avec un résultat sensiblement plus haut de gamme. On dirait un jeune aristocrate anglais avide de déconnades, surtout dans les prés esquintés. «Rien à fou... de chasser le cervidé! Je préfère débusquer de la boue!».
C’est là que les barres de protection moteur prennent tout leur sens. Complétant judicieusement le sabot en alu (d’origine), ces tubes ne seront pas de trop dans des terrains jonchés de grosses échardes. Dans le même ordre d’idées, le radiateur est couvert d’une grille en alu découpée au laser. Pierres et souches, le Scrambler blasonné Steve McQueen n’a pas peur de vous.
Attention. Ce n’est pas dit que les proprios de cette bécane seront chauds pour aller faire les couillons avec. L’engin coûte déjà une blinde; de plus, on n’aura pas forcément envie d’acafarnier la peinture spécifique de la McQueen ainsi que la déco contigüe. Les garde-boues avant et arrière en alu sont peints d’un profond vert anglais, tout comme le réservoir. Celui-ci gagne des genouillères en alu brossé, entourées d’un liseré doré peint à la main. Sur ses cotés, Triumph a ressorti son vieux logo des années ’34 à ’90. Au-dessus, à gauche de la sangle de maintien en métal, une armoirie porte le nom de la moto et symbolise la posture de Steve McQueen sur son emblématique monture, une TR6. Une selle marron complète les différences.
Le XE est un modèle à fort débattement, capable de vraies sorties en off-road. Avec ses aptitudes d’origine plus les protections supplémentaires embarquées, il semblerait que Triumph ait voulu que ce Scrambler puisse accomplir la scène incontournable qui associe McQueen à la moto: le saut par-dessus une clôture en fil barbelé, dans le film «La grande évasion». Un moment de cinéma gravé dans le marbre... même si c’est Bud Ekins, sa doublure, qui réalisa la cascade – Le constructeur n’a pas oublié et lui a dédié deux Bonneville en série spéciale l’année dernière, les 900 et 1200 Bonneville. Steve aurait pu réaliser le saut, surtout qu’il avait déjà fait toutes les autres scènes d’action du film. Sauf que les assurances grinçaient des dents.
Cette année, toutes les éditions limitées d’Hinckley seront produites à 1000 exemplaires. Même dose pour la 1200 Scrambler Steve McQueen. Si d’aucun venait à douter de son pedigree en la voyant, le poste de conduite saisira la confiance: la signature du personnage est gravé au laser sur le pontet de guidon usiné dans la masse. Un certificat d’authenticité signé par Nick Bloor, le PDG de Triumph, et Chad McQueen, le fils de Steve, accompagnera chacun de ces Scrambler.
Il ne manque qu’une seule chose pour combler les cinéphiles – un gant et une balle de baseball.
M.B - Photos constructeur
P.S. : en décembre 2019, une Scrambler 1200 XE très similaire (mais amortisseurs renforcés) pilotée par Guy martin fit la même tentative que le capitaine Virgil Hilts pour sauter la clôture. Beaucoup d'entrainement et un sacé défi pour le pilote du Tourist Trophy, peu adepte de ce genre d'exercice. Mais cette fois, c'est passé.