Fiche moto Triumph2500 Rocket III GT 2024 Le baron des opulences

Peut-être que, comme moi, vous vous êtes fourvoyé en interprétant l'appellation GT de la Rocket III ici présente. Allait-on découvrir la descendance de la Rocket III Touring ? Le taureau de Hinckley serait-il ainsi équipé de tout le nécessaire pour de longues étapes ou séjours ? Non. Pas de pare-brise, pas de valises, pas de top-case, pas de frigo. Alors quoi ? "Simplement" de quoi rouler avec plus de décontraction. Plus d'équipement, quelques différences ergonomiques, et des petits plus pour le passager.
Aux premiers abords, la GT parait surtout équipée pour le duo. Mais Triumph va plus loin que ça. Tout est dans le détail, dans la finition, dans l'attention portée à certains éléments. Sur la R comme sur la GT, les roues sont énormes (150 de large à l'avant et 240 à l'arrière) ; par contre, les bâtons de jante sont usinés sur la GT. En s'installant à bord, on percutera véritablement sur LA différence de cette Rocket III GT. Sur sa sœur, la position de conduite pourrait s'apparenter à celle d'un roadster. Ici, on change d'univers. Les repose-pieds sont positionnés bien plus en avant, quasiment au contact du radiateur d'huile. Le guidon prend le chemin inverse. Plus grand, ses branches font reculer les poignées au niveau du milieu du réservoir. Ajoutez à ça une selle plus basse de 23 mm (750 mm) et vous obtenez un triangle selle / guidon / cale-pieds typé fauteuil.
Du calibré pour le cruising. Avec une once d'adaptation. Le dossier passager est réglable en hauteur, pendant que les commandes au pied offrent trois choix de position : standard, avancé de + 25 mm, ou reculé de - 25 mm. La GT conclue ses bonnes grâces avec des assises typées Touring, un jeu de poignées chauffantes de série et un petit saute-vent. Tout cela se paye sur la balance. Elle pèse 3 kilos de plus que la R. Mais bon... quand on affiche 294 kg à sec, qu'est-ce qu'on se fout de 6 livres de plus ou de moins. Il serait préférable de se rappeler que cette génération de Rocket III a gagné pas moins de 40 kilos sur la précédente.
Sur la Triumph, on trouve un tableau de bord TFT de seconde génération avec deux types d'affichage et des fonctions améliorées, en compagnie de la possibilité de mettre son nom dans le thème de démarrage. Une centrale inertielle prend place, permettant l'ABS actif en virage et une plus grande efficacité du contrôle de traction. Il y a aussi une aide au démarrage en cote, quatre Modes de conduite (Rain, Road, Sport, Rider), un éclairage complètement à LEDs, un régulateur de vitesse, le démarrage et le verrouillage sans clé, une prise USB et...
Hormis chez des artisans extravagants allant piquer des moteurs sur des avions ou des bagnoles, il est impossible de trouver en série un autre cocktail de puissance, de couple, de cruising et de majesté. Enfin presque... L'autre possibilité s'appelle Rocket III TFC, l'expression haut de gamme de ce croiseur.
M.B. - Photos constructeur
Je n'ai aucune confirmation mais il semble que cela soit proche de 3.3s pour l'Harley davidson
Dans les deux cas, c'est tellement rapide qu'il est assez difficile au conducteur de percevoir la différence. Note : 5/5 Répondre à Nioume
aprés avoir essayé la III, trop lourd !!!
Finalement j'ai opté pour un diavel, a côté c'est un démon. Note : 5/5 Participer à la conversation