Fiche moto Yamaha850 MT-09 2018 La force de l'âge
Cette phase II de la MT-09 célèbre sa maturité. Le roadster avait déjà cartonné à sa sortie en 2013. Plébiscitée pour ses capacités dynamiques et son tarif elle composait déjà une offre sérieuse. En 2017, Yamaha a effacé toutes les imperfections qui tâchaient le tableau et c’est immaculée qu’elle nous est revenue (du moins sur la toile). Petite piqure de rappel par ici : Yamaha MT-09 2016
Le "défaut" le plus décrié sur l’ancienne génération était sa ligne. Il est clair que l’ancienne était… pas tout à fait fini. C’est chose faite, son style est achevé et sublimé par une nouvelle tête de fourche, qui n’est pas sans nous rappeler la MT-10 (et surtout la Z1000 de Kawasaki, mais chut). Son regard à double optiques vient transpercer de ses leds l’obscurité du Dark Side of Japan. Yamaha a décidé d’assumer son style en nous proposant une machine qui laisse encore plus pantois de singularité. Les volumes sont toujours aussi peu communs, très chargés sur l’avant et extrêmement compacts et désuets sur l’arrière (le berceau arrière perd 30 mm de longueur). Ses lignes sont très éclectiques, faisant appel à un support plaque déporté sur le bras oscillant à l’instar des belles italiennes, ainsi qu’à des ouïes de radiateur typées «V-max» encore plus prononcées. Le particulier colorie «crash test» gris aux jantes jaunes est également de la partie. Avec cette mise à jour elle semble transgresser des repères stylistiques qu’elle avait elle-même intronisé.
Le second point sur lequel la première génération a fait couler de l’ancre était son comportement qualifié de «cheval à bascule». Elle le tenait d’une part de son injection beaucoup trop violente sur la remise du filet, et d’une autre part de son train avant extrêmement décevant au vu du potentiel que renferme le moteur qu’il porte. Sortez vos buvards, la fourche a été revue! (Espérons que l’injection ait également été retravaillée). Elle est présentée comme étant «haut de gamme» et de meilleure facture, mais surtout réglable! (Compression, détente, précontrainte) Les ingénieurs ont bien compris que la première du nom manquait de douceur, alors ils ont également récupéré l’embrayage de la dernière R1, l’« A&S», beaucoup plus doux et qui économiserait jusqu’à 20% de force d’action sur le levier. Vous pouvez mêmela voir équipéedu shifter QSS, lui aussi récupéré sur sa très technologique cousine sportive. Ça sent bon la machine à spéciales de rallye routier tout ça!
On l’a vu, la MT-09 a pris le pouvoir de sa catégorie dès sa sortie en 2013. Mais c’est essentiellement à son moteur qu’elle doit son investiture. Malgré les nombreuses candidates, elle a su se différencier par son caractère impétueux. La famille MT promet par ses initiales ("Master of torque" pour Maître du couple), un éloge aux motorisations rondes et pêchues. La nouvelle génération semble êtreaussi boulimique et cogneuse que la précédente. Effectivement, le trois pattes qui lui donne sa foulée furieuse, le fameux block «CP3», demeure inchangé. Même constat pour son cadre périmétrique en alu moulé sous pression. Les trois modes moteurs apparus sur la dernière mise à jour du modèle ont été retravaillé. Par conséquent, on est en droit de croire que l’injection soit ajusté en conséquence. Le traction control TCS débarqué en 2016 complète sa panoplie électronique.
Vous l’aurez compris, le trois cylindres de la gamme MT a été achevé et bonifié pour notre plus grand bonheur. Déjà objet de louanges dans son première version, elle revient encore plus aboutie. Le tarif demeure dans la lignée et Yamaha tient potentiellement l’une des offres les plus alléchantes du marché. La 09’ n’a pas fini de caracoler (sur la roue arrière) à la tête des ventes de sa catégorie. Pour les amateurs plus exigeants, une version SP de la MT-09 avec amortisseur Öhlins complète la gamme.
Rémima - Médias constructeur
la cartographie avec 3 modes bien distincts,
le tcs également paramétrable sur 3 niveaux permet de faires des petits Wheeling, voir aucun.
le gros défaut est son louvoiement en pleine charge, il y a des gauche droite dans le guidon qui surprennent, la faute au manque de poids sur l'avant, et au couple sur l'arrière, MAIS avec un amortisseur de direction c'est vite effacé comme souci...
dommage la version 2021 est maintenant très vilaine avec son bloc optique type cyclope, et ses finitions bas de gamme Note : 5/5 Répondre à stefou
Bref, un bestbest indiscutable du marché actuel. Note : 5/5 Répondre à Kyokushin75
Je l'ai remplacé par une Z900 2019, là, c'est bien plus homogène, plus sûr, avec une châssis, plus rigoureux et plus précis. J'ai bien plus confiance et le moteur marche fort aussi ! :) Note : 3/5 Répondre à Jamz33
Note : 4/5 Répondre à jeanroule
Sinon, je cherche un 350 ou 500 rdlc pour restauration... c.est utopique... j'aurais jamais du les vendre...snif
, Note : 4/5 Répondre à Sloog
Rapport qualité prix imbattable ! Note : 5/5 Répondre à Wardaz44
Legere , economique et quelle puissance , le mode A est epoustouflant, jamais connu une tel acceleration , bravo YAMAHA. Note : 5/5 Répondre à ool60
En revanche pour le support de plaque sur la roue arrière imité de chez MV Agusta là c\'est raté! Note : 4/5 Répondre à Jeff2A