Fiche moto KawasakiNinja 1000 SX 2024 Sensations d'eXpériences
Après trois chapitres de Z 1000 SX, le gros roadster caréné de Kawa s'est offrt une mise à jour technique et identitaire. Question d'uniformisation ou volonté d'affirmer une appartenance sportive, ce Z devient Ninja, ce qui correspond à son nom américain. Là-bas, la Z 1000 SX s'appelle Ninja 1000 depuis 2011.
Fusion des noms pour aboutir à une Ninja 1000 SX, version modernisée et enrichie d'un roadster-Sport-GT enthousiasmant d'homogénéité et d'efficacité. D'où la prudence manifeste de son évolution en 2020. Plus qu'une refonte pas du tout obligatoire, Kawasaki a préféré peaufiné nombre d'éléments, de un peu à beaucoup.
Aucun risque n'a été pris pour l'habillage. Subtil, voire timide, le renouvellement de ce carénage aux formes tendues se contente de finement l'aiguiser. Equipés de LEDs depuis la dernière génération, les phares deviennent encore plus aigües, tout comme les lèvres du regard. Une toilette pour les flancs, une retouche pour le sabot, tout ça pour un zeste d'acidité dans sa silhouette sans aucun dépaysement. La Ninja poursuit délicatement la Z 1000 SX.
L'arrière suscite plus de curiosité. Après des années et des années de double silencieux à double sorties, Kawa revient vers plus de simplicité avec un unique échappement. L'appendice est fort pourvu en longueur, dépassant nettement le système de réglage de la chaine par excentrique (une rareté). L'intérêt est ailleurs, et double. Il représente un gain de 2 kilos, et apporte la touche finale au travail des motoristes pour rendre le 4 cylindres plus propre. Euro5 s'est installé ; la Kawa s'y était préparée avec une révision des profils d'arbres à cames, des conduits d'admission plus courts de 45 mm pour les cylindres 1 et 4, une cartographie revue et un catalyseur 3 voies dans le collecteur.
Aucune conséquence technique pour le 1043 cm3, toujours content d'annoncer ses 142 chevaux et 11,3 mkg. Impatient de faire chauffer la nouvelle monte pneumatique, des Bridge' S22, il sait que certaines béquilles électroniques vont lui modifier le boulot. Il en avait quelques unes ; des copines se sont invitées à la fête.
En se dédoublant en SX (2011), le Z 1000 devenait presque un roadster routier, voire quelque chose s'approchant du domaine sport-tourisme. Sa sportivité s'affirme un peu plus avec le montage en série d'un shifter Up&Down. Le routier n'est pas en reste avec l'installation d'un régulateur de vitesse, rendu possible grâce au ride-by-wire. Des selles plus confortables et une bulle réglable sur désormais 4 positions sont de la même veine. Elle se règle sans outils, rappelons-le. On appréciera au quotidien ce que la Z 1000 SX avait déjà, comme l'embrayage assisté et anti-dribble, les discrets encarts de fixation des valises et la molette déportée pour le réglage de l'amortisseur. Une béquille centrale ? Toujours pas au programme. Un port USB ? En option. Par contre, et cela nous permet de revenir sur le plan de l'électronique, y a du neuf coté tableau de bord.
La technologie TFT gagne à grand pas la gamme Kawasaki. Si KTM a pu l'installer de ses 125 Duke jusqu'aux 1290 Adventure, ce n'est qu'une question de temps avant que les aiguilles et les cristaux liquides ne disparaissent, sauf pour les modèles vintage et néo-rétro. Pour le moment, voyons cet écran de 10,9 cm / 4,3 pouces. Une sorte de standard puisqu'on le retrouve sur les Z 650 & 900, Ninja 650 et Z H2. Si la taille est la même pour les récipiendaires, le contenu et les options sont plus riches en fonction de la cylindrée. Disposant d'un fond noir ou blanc, au choix, l'écran dispose ici de deux types d'affichages. Façon Route avec une belle disposition et l'ensemble des infos nécessaires ; ou Sport avec la présence d'indicateurs pour l'angle d'inclinaison, les forces exercées à l'accélération ou au freinage et les G encaissés.
Avec une puce Bluetooth, le cockpit peut discuter avec le téléphone via l'app " Rideology ". De quoi piloter les fonctions de base (appel, messages, musique), consulter ses parcours via GPS, paramétrer les réglages ou obtenir des infos sur le véhicule.
L'électronique de bord agit aussi sur la conduite. La Z 1000 SX possédait deux Modes de puissance, un contrôle de traction KTRC à 3 niveaux, un freinage intelligent KIBS, une centrale inertielle IMU et le système de gestion des virages KCMF. La Ninja y ajoute quatre Modes de conduite, régissant le KTRC et le Power Mode. C'est pas compliqué, juste un jeu de combinaisons :
- Mode Sport : Contrôle de traction en mode 1 (le moins intrusif) et puissance en full
- Mode Road : KTRC sur 2 et full power
- Mode Rain : KTRC sur 3 et Low power
- Mode Rider : l'utilisateur paramètre le KTRC à son choix (1 / 2 / 3 / Off) ainsi que le Power Mode (F ou L).
C'est bien beau ces câbles et ces analyses en temps réel. Mais ça va pas servir à grand-chose si le châssis ne tient pas la route. Justement, comme celui de la Z 1000 SX convenait sans tare, la Ninja 1000 SX reprend la même solution technique. Le cadre en longerons d'aluminium conserve la confiance de Kawasaki, tout comme les étriers de frein radiaux à 4 pistons et leur pâture, des disques de 300 mm. La fourche inversée de 41 mm reçoit une petite modification au niveau du piston interne pour adoucir les réactions pendant les phases de compression. Pour elle comme pour le mono-amortisseur arrière, les réglages ont été recalibrés. De l'ancienne à la nouvelle SX, les pneus apporteront l'essentiel des différences – les S22 ont d'ailleurs un sacré potentiel.
La SX évolue, sur des points de modernisme sans toucher à l'essentiel. Un moteur un peu plus propre, la dose d'électronique " nécessaire ", un petit lifting, une pincée de confort en plus – ce résumé d'une ligne ne peut suffire à relater l'expression majoritaire qu'entretient cette Kawasaki. Une mutation progressive en Sport-GT qui lui colle vraiment bien à la peau.
M.B - Photos constructeur
Elle préfère maintenant mon bmw r 1250 rs avec qui je m'éclate bien et quel moteur!!!! Note : 1/5 Répondre à Rwan
NINJA 100SX SE 2021 PACK TOURER + PACK PERFORMANCE
BONNE ROUTE A TOUS ! Note : 5/5 Participer à la conversation
Et dans ce cas, le flat (qui demeure un très bon moteur) reste loin derrière...
Ensuite, niveau équipement et electronique-sécurité, en terme de qualité-prix, elle surclasse la 1250RS... Note : 5/5 Participer à la conversation
La boîte de vitesse est très agréable et à été revue.
Le moteur est loin d'être linéaire comme certains le disent...Pour avoir essayer une bmw 1250 rs je préfère et de loin la ninja 1000sx.
Je possède un modèle 2022 et j'en suis énormément content..
C'est un véritable couteau suisse..elle sais tout faire ..( balade , long trajet , arsouille etc..)
Sur ce nouveau modèle le duo a été revue et optimisé..
Content de mon achat ..bonne toute à tous .. Note : 5/5 Participer à la conversation
Je ne regrette absolument pas mon choix. Elle n'a pas d'équivalant actuellement pour moi.
Seul question, est-elle fiable sur le long terme ?
L'avenir me le dira.
Wotan. Note : 5/5 Répondre à Wotan
VFR800, LA routière idéal... oui mais voilà... depuis quelques années elle a oublié d’évoluer.
La NINJA 1000SX fait 200cm3 de plus (environ), et 40 Ch de p’us ET elle est moins lourde. ET en PLUS elle a PLEINS d’assistances électroniques en plus!
Et fait marquant, les deux motos sont dans la même gamme de prix!
Bref, même si l’on ADORE la VFR (j’en ai eu 4), il faut savoir tourner la page. Surtout quand l’on roule beaucoup en région Parisienne c’est bête de ne pas avoir toutes ces assistances (car la conduite du caisseux Parisien... surtout quand il pleut... elle est malheureusement souvent dangereuse).
Donc j’ai essayé puis acheté cette moto. C’est une EXCELLENTE moto, mais :
• sur une honda, dès qu’on monte dessus nous sommes tout de suite à l’aise. Alors que chez Kawa c’est TOI qui t’habitue à la moto (et non l’inverse :-().
• la serrure pour ouvrir la selle passager est HYPER mal placé
• le shifteur down ne fonctionne pas toujours
• quand on met UN coup de gaz (pour prévenir qq1, avant qu’il nous shoot), la moto fait de temps en temps DEUX vroum!!! Ou vrouuuuuuuuuuuuum (la poignée de gaz ne revient pas toute seule?!?!
• le régulateur, excellente option, n’est malheureusement pas du tout intuitive
• le tableau de bord est UNIQUEMENT en anglais grrrrrr
• l’application également ?!?! GRRRRRR
• elle n’a pas de béquille centrale grrrrrr
• les rétro sont HYPER MAL placé pour l’interfile. Quand on fait 80% d’interfile en semaine, c’est balo
Bref, je ne regrette pas mon achat, car de toute façon c’est la meilleure du marché actuel, mais j’ai quand même BEAUCOUP de regret, et la VFR me manque énormément (elle n’avait AUCUN de ces défaut presque rédhibitoire). Note : 3/5 Répondre à RoutiéreOuRien