Fiche moto KawasakiNinja 400 2019 Ninja-Kid
Lorsque la sympathique Ninja 250 R est apparue 2008, elle ne souffrait guère de concurrence dans une catégorie peu commune en Europe. Puis la Ninja 300 R a pris le relai en 2013 et a vu arriver dans son giron d’autre baby-sportives (Yamaha YZF-R3, la KTM RC 390, Suzuki GSX 250 R, Honda CBR 300 R) initialement destinées aux pays émergents mais que les nouvelles règles en matière de permis de conduire (merci le permis A2*) ont grandement remis sur le devant de la scène pour en faire une catégorie ultra-concurentielle. C’était donc sans craintes que nous apprenions la disparition de la Ninja 300 du catalogue en 2017. Il était en effet certain que Kawa allait rapidement revenir dans le bagarre. Après une année blanche, c’est donc en 2018 que la mini-Ninja bande les muscles et nous montre son nouveau millésime: la Ninja 400.
Et à la vue du résultat, on pardonnera facilement aux ingénieurs nippons d’avoir fait l’impasse en 2017. Puissance, freinage, partie-cycle, finition… Tout a été amélioré dans cette nouvelle Ninja low-size. Et si l’on ajoute une cure d’amincissement et un lifting à la sauce KRT, tous les ingrédients sont réunis pour poursuivre l’opération séduction de ses mini-sportives funs et pétillantes.
Ninja 400 disions nous? Oui, car son twin parallèle a gagné 100 cm3 de cylindrée et plafonne maintenant à un cube qui fait écho à une génération passée: Ça vous parle la ZXR 400 R de 1990 ? Mais stop. La comparaison s’arrête là : Il y a 15 ans, c’est un 4 cylindres en ligne qui balançait 65 chevaux. Aujourd’hui le bi-cylindre gonflé à 399cm annonce 45 poneys….soit 6 de mieux tout de même que Ninja 300. Plus de puissance mais aussi plus de couple. Celui-ci sera également disponible plus tôt puisque Kawa annonce 38 Nm à 8000 tours/min contre 27 à 10000 soit un gain notable de 11 Nm.
Ces performances accrues ont cependant été étudiées pour une prise en main plus ‘friendly’. Ainsi la réponse moteur est annoncée plus lisse et prévisible sans pour autant sacrifier la sensation de puissance. Quoi de mieux pour débuter et s’amuser sans se mettre en danger.
Kawasaki a conçu ce nouveau moteur avec autant de soin que les moulins de cylindrées supérieures. Un gros travail a ainsi été fait sur l’admission d’air. Le flux a été optimisé et la boite à air a vu son volume augmenter (5.8 L pour 4.7 auparavant) pour faciliter la prise de tours. Les cornets d’admission gauches et droits sont de hauteurs différentes pour contribuer à une réponse moteur plus douce et pour atténuer les creux de couple.
En outre la machine sera équipée de l’embraye assisté ‘Assist & Slipper’ à double came pour adoucir la poignée d’embrayage et éviter les blocages de la roue arrière en cas de retrogradage violent.
Globalement le moteur a été pensé pour être le plus compact possible si bien que son poids et son encombrement sont quasi-identiques à ceux de la Ninja 300cm3.
D’autres solutions ont également permis de réduire la poids de la moto (cadre et bras oscillant plus légers, arbres à came forgés, embrayage compact, diminution de la quantité de liquide emporté, échappement allégé). La Ninja 400 perd 8 kg et annonce 168 kg contre 176 kg pour celle qu’elle remplace. Parmi les petites fioritures bienvenues, on notera le nouveau système breveté qui place le ventilateur derrière le radiateur et qui permet à l’air chaud d’être évacué loin du pilote pour éviter les grosses bouffées de chaleur dans les embouteillages. L’autre intérêt étant de limiter les pièces isolantes pour gagner des grammes précieux.
Si le moteur est nouveau, il en est de même pour le cadre treillis tubulaire inspiré de celui de la Ninja H2 (comme pour la Ninja 650) et qui assure une meilleure rigidité sans alourdir la machine. Autre similitude avec la H2, le bras oscillant est directement relié au moteur qui a donc un rôle essentiel dans la rigidité de la moto. Cela permet d’avoir un bras long tout en conservant un empattement réduit de 1370 mm pour plus de maniabilité et de stabilité. Du côté des périphériques, la fourche télescopique de 41 mm de diamètre est rigidifiée et l’angle de chasse plus fermé, ce qui devrait améliorer la précision par rapport à la Ninja 300. Pour la suspension arrière, la Ninja conserve un mono-amortisseur ajustable en précontrainte.
Côté roues, elle adopte des jantes à 5 branches en étoile similaires à celle de la Ninja 650. Celles-ci seront chaussées de Dunlop Sportmax GPR-300 au profil polyvalent. Signe que la Ninja prend du galon, le gommard arrière passe de 140 à 150 mm.
Pour le freinage, l’avant sera ralenti par un disque pétale semi-flottant de 310 mm (comme pour la ZZR 1400 ! - mais elle en a 2) et mordu par un étrier à deux pistons. Le freinage arrière est confié à un disque pétale de 220mm et a un étrier deux pistons. L’ABS de série est géré par la console Nissin annoncée comme la plus compacte et légère du marché.
La position de conduite demeure sportive mais pas radicale. La hauteur de selle de 785 mm et l’avant plus fin de 30 mm permettront aux petits gabarits de toujours poser facilement les pieds à terre.Le design a aussi évolué. Inspiré par la ZX 10-R, il n’oublie pas de faire des clins d’œil à la H2 qui semble être devenue le maître étalon de la sportivité chez Kawa. Le dessin de la Ninja 400 prend de l’aplomb. De profil, on remarque une face avant moins renfrognée avec un nez plus relevé et un regard franc. La filiation avec la H2 est soulignée par les deux petits spoilers qui prennent place sous chaque phare. Idem pour la selle arrière. Signe d’une qualité en hausse, le constructeur annonce davantage de pièces peintes tandis que les clignos restent intégrés aux flancs de carénage. L’ensemble de l’éclairage avant/arrière est full LED.
Pour l’instrumentation aussi elle a tout d’une grande! Cette Ninja 400 hérite en effet du tableau de bord de la Ninja 650 avec son compte-tours aiguille encadré à gauche d’une barre de voyants et à droite d’un gros écran LCD multifonctions. L’indicateur de rapport engagé est donc de la partie et seul le shift-light disparait lors de la greffe.Si le réservoir ne contient plus que 14 litres (contre 17 auparavant), l’autonomie de la machine reste estimée à 350 km notamment grâce au gain de poids.
Vous l'aurez compris, cette petite moto possède tous les ingrédients pour se régaler dans les virolos de nos petites routes de campagne sans risquer de perdre son permis à la moindre ligne droite…
M.B - Photos constructeur
* la réglementation A2, implique de posséder une machine ne dépassant pas 47,6 chevaux (35 kW), qui ne peut pas être issue d'un bridage à partir d'une base faisant plus de 95 chevaux (70 kW) et qui ne doit pas avoir un rapport poids puissance de plus de 0,2 kW par kg.
Son seul inconvénient va être pour le passager: petite selle, pas confort, position groupée. Je fais pas mal de trajets avec ma copine et on doit faire une pause au bout de 45 min. J'ai le permis A depuis quelques temps et si je me décide à laisser ma Ninja c'est uniquement pour mon passager.
Le son du pot d'origine aussi mais c'est selon les gouts, on entend bien que ca n'est qu'une 400 quand on la démarre. Après cela peut s'arranger avec un autre pot si besoin.
Si vous venez d'avoir votre permis moto et que vous ne comptez pas faire de longues balades régulières avec un passager, n'hésitez pas, elle est top ! Et son look de sportive <3 Note : 5/5 Répondre à Dennis
Pour 300€ on trouve des silencieux aftermarket Euro4 ( Arrow,ixil, Ixrace... ) qui permette de profiter d’une sonorité plus entraînante
Pour le tarif la 2020 reste à 6199€, pas d’augmentation ( a la différence de la z400 qui prend 100€ supplémentaire ) Note : 5/5 Répondre à Kouign
Une 125 avec 45cv
2 defauts
Selle en pente qui glisse et duo sacrifié pour le look
Le reste c\'est redoutable
L\'exemple qu\'il n\'y a pas besoin de plus de Cv pour se faire plaisir et ce sans frustration
On devrait voir que ça rouler!
✌ï¸Jp
Note : 4/5 Répondre à Jp851sbk
Les sportives sont devenus un marché de niche et plus encore pour les sportives de petites cylindrée, alors pourquoi ne pas pousser à fond le concept, les ventes ne serait pas moins bonne et cela pourrait même suscité plus d\'intérêt pour les fans du genre.
Kawa n\'est pas le seul a sortir des pseudo sportives, mais les clients veulent-ils des sportives canada dry ? Note : 4/5 Répondre à drf