Fiche moto SuzukiGSX-R 1000 2006 Rendez-moi mon trône !

"Merde, merde... et merde !" s'est dit la GSX-R en se réveillant un triste matin de printemps. La veille, elle avait affrontée la nouvelle horde d'hypersportives de l'an 2004. Une lutte à mort contre les affamées CBR 1000 RR, ZX-10R et R1. Un combat dont elle sortit groggy, blessée au coeur, humiliée : elle venait de perdre sa couronne de reine de la piste.
Après plusieurs années au sommet, ça fait mal de se réveiller avec une pareille gueule de bois. Et pour enfoncer le clou, elle vient aussi de perdre son titre de championne du monde d'Endurance ; La R1 du GMT 94 vient de le lui piquer. Alors, chez Suzuki, on a fait fumer les ordinateurs, bouillir les cerveaux, mobiliser la moitié de la matière grise du Japon, et on entend bien régner à nouveau dès 2005 - la nouvelle GSX-R 1000 approche et elle ne rigole plus mais alors plus du tout !
Bien qu'entièrement nouvelle, la Gex reste une Gex. Les couleurs, l'aspect général, on la reconnaît au premier coup d'oeil - mais cette nouvelle génération va en choquer plus d'un. Surtout ce pot d'échappement sorti d'on ne sait où. "C'est quoi, ça ?" Ben... on ne va pas leur jeter la pierre mais c'est bizarre comme échappement. Il n'appartient à aucune des deux écoles en vogue actuellement (traditionnel sur le coté ou kitsch sous la selle). Bref, un nouveau style, à mi-chemin entre le pot de scooter et l'ustensile de cuisine.
Le carénage innove lui aussi, dans un style plus gai. Le panneau supérieur bleu en relief, est d'un dessin particulier. Il est isolé du tête de fourche par le conduit d'admission d'air forcé qui ne se cache plus. L'optique est calqué sur celui des 600 et 750 GSX-R, le réservoir d'une forme nouvelle et la partie arrière semble provenir d'un autre temps ; celui du futur. Clignos intégrés dans la coque, design limite spatio-temporel. Il ne serait pas étonnant que les dessinateurs nippons aient regardé un épisode de Star Trek juste avant de laisser courir le crayon sur la planche à dessin. Choc des genres, la 1 000 bouscule.
Le moulin aussi va bousculer. Son alésage est augmenté pour gonfler la cylindrée à 999 cm3. Renfermant dans ses tripes des soupapes en titane et de nouveaux pistons ayant perdu 8 g, il gagne une nouvelle rampe d’injection, avec des papillons qui passent de 42 à 44 mm de diamètre et un jeu de 2 injecteurs par cylindre). Ajoutez à cela un taux de compression augmenté à 12,5 (12 auparavant) et vous obtenez un monstre
Et il a bien fallu adapter la partie-cycle pour exploiter tout ça. Suzuki n'y va pas par 4 chemins : nouveau cadre plus étroit de 15mm, nouvelles jantes allégées de 300 g, bras oscillant hyper-renforcé (z'ont du prendre celui de la GSV-R de MotoGP), augmentation du diamètre des disques de frein à 310 mm (+ 10 mm), modification de l'angle de colonne et diminution de l'empattement (- 5 mm). Dans un souci d’efficacité maximum, les nippons ont encore amélioré l’aérodynamique de la moto. La GSX-R est plus fine, moins haute, le pilote est encore mieux intégré – la surface frontale a ainsi été diminué de 4%.
Certains petits détails devraient aussi faire parler d'eux, comme les clignotants avants intégrés aux rétroviseurs, l’embrayage à limiteur de couple pour réduire le dribble au rétrogradage ou le tableau de bord modifié comportant un indicateur de rapport engagé. La GSX-R, elle, s'occupera de faire parler, pardon, d'exploser les chronos.
Son regard de rapace et sa fiche technique ne laissaient aucun doute sur sa personnalité - furieuse et fougueuse. Mais l'approche est cependant bien loin de l'approche d'un monstre. Une selle plus basse qu'auparavant, un aspect plus compact, une sveltesse dictée par l'aérodynamique... La GSX-R ne se contente pas de peser le poids d'une 600, elle revendique le gabarit d'une 600. Elle n'est qu'à 5 kgs de sa petite soeur supersport ; l'équivalent d'un ligne complète Akrapovic.
Si la première grosse GSX-R de 1986 était un « atome lourd », la 2005 est presque devenue un électron libre. Un moteur proche du parfait, un châssis nerveux et très efficace, un comportement à la hauteur des performances et des limites quasi intouchables, la Suzuki 1000 GSX-R 2005 n'a jamais été aussi proche des Superbike. La 1000 est de retour, et elle est grave énervée !
M.B - photos constructeur
J'ai acheté ce model de moto. J'si un problème au démarrage, des fois elle démarre et des fois pas, saviez-vous ou est le problème? Note : 2/5 Répondre à tony
Après une Rocket 3 on change carrément de registre... Frainage HALLUCINANT, facilité de mise sur l'angle, il suffit de poser le regard là ou on veut aller et le reste suit...Le son d'échapement d'origine est vraiement excellent et la puissance LARGEMENT SUFFISANTE meme en 100cv. BREF j'arrete car 4 pages ne me suffiraient pas...
bye!!! Note : 5/5 Répondre à Kenjiro
Après 1 ans avec un 1000 cbr 2004 et aucun probleme, j'ai voulu changer... l'erreur, c un truc de malade, (la roue avant deleste en passage de 5eme à 240 !!!, vitesse au compteur 295 en 5ème !!! je l'ai gardée 2 mois, je suis tombé parce que j'ai eu un moment d'euphorie après france-brésil, maintenant je suis à pied et tout cassé, c'est trop trop puissant, vraiment (et j'ai 15 ans de permis). je vais maintenant resté sage, je viens de commander un Mv agusta 750 d'occaze. Gaffe à vs tous !!!!! Note : 5/5 Répondre à miafafa
Sa plus grande force : la polyvalence, elle peut servir de moto de permis ou partir en wheeling en 4 sans problème.
Très stable, mais avec cette puissance (je suis en full) il faut faire attention sur route bosselée.
Après 10 ans de CBR 900 je suis obligé de réapprendre à conduire avec cette moto. Tout défile beaucoup plus vite. Magny-cours avec elle était un pur bonheur.
Totalement ridicule (et suicidaire) pour un jeune permis.
Note : 5/5 Répondre à mico
Puissance absolument phénoménale empruntée des machines de courses....... Note : 5/5 Répondre à dagasse
J'ai la chance d'en avoir une, oui ça pousse..! fort, grave.J'ai choisi cette machine pour tout ce qu'elle offre, côté technique, utilisation et je ne suis "déçu". Il n'ya pas que le "desing" qui compte,
je préfère les résultats. 64 balais, j'en ai possédé pas mal et pas d'apriori pour une marque
meilleure qu'une autre. Vous ne pouvez imaginer le
plaisir aujourd'hui d'avoir autant de choix pour le bonheur de tous.
Appel de phare et vive la moto. Note : 5/5 Répondre à Monseigneu
vais essayer la bete cet aprés-midi si moyen,vaut mieux avoir déja eu modele sport avant à mon avis ou alors avoir debrancher le cervo plus prudent attention à l'accoutumance suzuki Note : 5/5 Répondre à gsx-yan
(je suis dégouté)
Note : 5/5 Répondre à vale
et le POT...quel beauté et surtout quel musique!!!!!Suzuki ce doit de toujours rester différent......et repousser les limites
ou est la fin de tout ça.............pauvre humain!!!!! Note : 5/5 Répondre à ambrayer
ça fait 5ans que je tourne sur les plus grosses supersports et hypersports du marché sur piste et dans la vie mais là un cap vient d'être franchi tant sur le plan esthétique que moteur et chassis!
Elle est au dessus de tout. L'année dernière avec la zx10r je pensais avoir tout vu de ce qui pouvait sortir de plus dingue de série mais là j'ai encore été bleufé et j'ai craqué évidemment!!!
Pour moi c'est le noir qui me rend dingue, avec le noir/jaune.
Vive Suzuki... Note : 5/5 Répondre à Darkgex100
Rien a redire
Note : 5/5 Répondre à Raekwon
A bon entendeur.
Vive tous les motards de France et du monde aussi. Note : 5/5 Répondre à Tine28
trouver cette machine (full power biensur) poser vos fesse dessus, faites un tour et le pot a disparu de votre il est moche en photo seulement
pour les éternelles insatisfaits yoshimura a fait un superbe échapement Note : 5/5 Répondre à AC DC
Quand on voit son pot , on se dit quel doit faire un bruit de OUFFFF! Note : 5/5 Répondre à KevBikes