Fiche moto ApriliaTuareg 660 2022 Un surf du désert
Après son dernier épisode de gros trail avec la 1200 Caponord, Aprilia s’est retrouvé sans représentant dans la catégorie depuis 2016. Une traversée du désert (sans jeu de mots) qui va prendre fin avec cette nouvelle 660 Tuareg.
Son moteur s’était présenté initialement sous un profil racé avec la RS 660, véritable bouffée d’air frais et juvénile dans le monde de la sportive. La Tuono a vite suivi pour satisfaire les amateurs de streetfighters mid-size. Leur twin devient maintenant le cœur d’une machine aux parfums de rally-raid. Pour l’occasion, Aprilia a ressorti une appellation vieille de presque 40 ans. Cet héritage du off-road commence en 1985, quand la première Tuareg ETX 125 fit sensation dans le monde des petits trails. Des versions 50, 240, 350 et 600 suivront dans les années 80.
La Tuareg 660 d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la 600 de 1989. Le monocylindre de l’époque donnait 46 chevaux depuis ses 562 cm3. Désormais, avec son twin ultra-moderne et d’inspiration RSV4, la baroudeuse joue dans une toute autre catégorie. Il envoie 80 chevaux à 9 250 tr/mn, ce qui le place d’emblée au-dessus de sa rivale désignée, la Yamaha 700 Ténéré. On à certes perdu 20 bourrins depuis la sportive mais c’est au bénéfice de plus de couple (7,1 mkg) et surtout de plus de disponibilité dans les bas et moyens régimes.
La concurrence dans ce domaine n’est pas nombreuse, vu que l’essentiel des constructeurs s’exerce sur le gros trail routier. La Guzzi V85 TT peut aussi être prise pour cible, mais l’Aprilia semble chercher un coté aventurier bien plus marqué.
Ses suspensions vont immanquablement dans ce sens. Le débattement à l’avant comme à l’arrière est prévu pour bouffer de l’obstacle et même taquiner du franchissement. On est à 240 mm de coulissement, soit l'une des valeurs les plus fortes du secteur. Plus qu’une R 1250 GS Adventure ou qu’une Africa Twin. Seule la KTM 890 Adventure Rally ou les machines d’enduro façon EXC présentent de plus fortes amplitudes. La hauteur d'assise s'en ressent forcément, grimpant à 860 mm.
Pour son Tuareg, Aprilia n’a pas repris le cadre périmétrique en alu des RS et Tuono (trop typé) mais dégaine un treillis tubulaire en acier avec des supports en aluminium. La fourche est un modèle inversée de 43 mm, secondée par un mono-amortisseur à tringlerie progressive. Pour rouler longtemps, ce trail embarque 18 litres de carburant. Le poids à réussi à se contenir, avec 187 kilos à sec.
Avec ses jantes à rayons Tubeless et ses pneus à crampons, l’engin montre clairement son appétit pour la caillasse. Une envie même, confortée par son étrave de 21 pouces, le sabot moteur en alu de bonnes dimensions (mais seulement 2 mm d'épaisseur), sa prédisposion à une conduite debout et son importante garde au sol. Le Tuareg fait plus songer aux routes abandonnées qu’à de la débauche technologique. Et pourtant....
Pourtant, c’est une Aprilia. Donc pas mal de systèmes électroniques à bord. Le trail de Noale a droit à plusieurs cartographies d’injection, un contrôle de traction, un réglage du frein moteur, 4 Modes de conduite dont 2 personnalisables ainsi qu’un Mode prévu pour la conduite off-road, un régulateur de vitesse, un ABS désactivable sur la roue arrière ou les deux roues, un éclairage entièrement à LEDs et un écran TFT couleur de 5 pouces.
Le shifter est aussi de la partie mais en option. Cela peut paraitre étonnant vu la politique électronique d'Aprilia mais finalement judicieux car ce n'est pas vraiment une assistance très demandée dans cette catégorie de machines. Pour un trail SUV routier ou sportif, OK - mais pour aller dans le crotteux, on zappe.
Le 660 Tuareg est plein de promesses. Il devrait enthousiasmer le domaine comme le font ses cousines dotées dumême moteur. Mais coté tarif, on est loin du trail pas cher et passe-partout d’une certaine époque. Il est d'ailleurs plus onéreux que l'une des stars du secteur, laYamaha T7, mais son niveau d'équipement n'a rien à voir. Elle suggère également une belle polyvalence, histoire de valoriser son nom autant que son pedigree.
M.B - Photos constructeur
la tuareg à une démultiplication finale d'environ 20Km/h au 1000 tr/min, ça tire assez court, donc en 6eme à 80 gps = 4000 tr/min ; 110 gps = 5500 tr/min ; à 130 gps = 6500 tr/min. Le compteur de la Tuareg est assez optimiste, à l'inverse de l'indicateur de consommation moyenne qui affiche systématiquement dans mon cas au moins 0,5 L de plus au 100 km que la consommation réel.
La conso tourne autour des 4,5 L à 5 L sur parcours varié, mini perso 4,15 L, à 130 GPS constant on doit être un peu au dessus des 5L/100km.
Le réservoir est trés énervant à remplir, ça refoule beaucoup et il faut s'y reprendre en plusieurs fois pour faire le plein.
Ma tuareg a maintenant passé les 5000 km et me donne entière satisfaction mise à part le remplissage laborieux de son réservoir, même en cette période hivernale elle est facile et met en confiance, vraiment trés polyvalent et attachant ce trail de moyenne cylindrée. Cette trés bonne polyvalence ne me fait nullement regretter ma 1290, même si la puissance est divisée par 2 sur la tuareg. Note : 5/5 Répondre à drf
après la panne de trop, à 1100 km de chez moi, de ma 1290 couleur citrouille, ras le bol des pannes à répétition.
Ayant essayé cette moto dans le nord j'ai décidé de remonté chez moi sur cette nouvelle moto et laisser ma SAS sur place.
J'ai roder la moto en occitane, fait la révision des 1000 sur place et remonté chez moi en 1 journée.
La moto à aujourd'hui 2600 km, j'ai roulé avec la Tuareg, de jour, de nuit, sur le sec, sous la pluie, sur petites routes, en ville, sur trés petites routes, sur le la départementale roulante, sur autoroute, je pense donc pouvoir faire un premier bilan sur cette moto.
Les termes qui définissent le mieux la Tuareg, sont l'ultra polyvalence, l'homogénéité, la légèreté, la sportivité.
Cette moto est à l'aise partout, on est bien dessus, la prise en main est facile, son moteur est souple en bas, suffisamment coupleux à mi régime, et fougueux à haut régime en comparaison de sa cylindrée. Les suspensions sont de qualité et réglable intégralement tant à l'avant qu'à l'arrière, le freinage est puissant sans être violent comme il sied à un vrai trail.
Le confort et la protection sont corrects, j'ai effectué 1050 km sur une journée sans être détruit à l'arrivé.
Bref si vous cherchez un vrai trail et pas une enduro ou un suv statutaire et pachyderme à 20000 e, allez l'essayer, ça n'engage à rien. La Tuareg c'est le juste milieu et sur les petites routes très viroleuses c'est carrément l'outil. Note : 5/5 Répondre à drf
Un petit souci au niveau de la gestion du moteur au début mais après un passage chez le vendeur et un paramétrage de la cartographie, tout est rentré dans l'ordre !
La bagagerie manque ! Tout comme les les feux de détresse !
Donc, j'ai dû rallongé mon budget de 1000 € pour l'installation d'un porte-bagage, d'un top case et d'un crash bar. Note : 4/5 Répondre à bobo13
80 cv me semble suffisant
Quand à l’esthétique comparé à une KTM ou une japonaise
il y a de quoi être fière messieurs les italiens
Le prix est un peu élevé mais cela évitera d’en voir trop sur les routes Note : 5/5 Répondre à Jjac
Esthétique particulaire ,couleur décevante et pourquoi ne pas avoir mis le moteur de 95 ch Note : 1/5 Répondre à Pat56